Nouvel article N° 9848
Ça fait déjà une vingtaine d’années, des années de misère, de souffrance, de depit et de désespoir sous un sol colonisé.
Colonisé par des malfrats, des mercenaires politiques, des briseurs de rêves qui travaillent sans cesse au détriment d’un peuple meurtri et fatigué.
Je suis née vers la fin des années 90.
Une génération sans queue ni tête, dénudée, abattue et sans espoir d’un meilleur lendemain.
Ma terre, ma patrie, j’ai le cœur brisé. Pour toi, j’aurais été la plus exemplaire des citoyens mais ils ont détruit cet amour en cultivant la peur, l’incertitude, le dégoût, le désespoir bref, ils ont cultivé un esprit évadé au fond d’un coeur attachant et aimant...
Je ne pourrais me sacrifier pour ta dignité comme l’ont fait nos héros de peur d’être oublié et non honoré mais j’espère un jour te chérir comme tout enfant chérissant leur mère.
Charles Sterlin
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