MosaikHub Magazine

Proverbes turcs

mardi 4 juin 2019 par Charles

Bois et mange avec ton ami,
Mais n’aie point d’affaires avec lui.

Mille amis n’est pas trop,
Un ennemi, c’est beaucoup.

Qui cherche un ami sans défaut, reste sans ami.

Qui veut être aimé se rende aimable.

Ne meurs pas, mon âne,
le printemps viendra,
et alors l’herbe poussera.

Le bât ne compte pas dans la charge de l’âne.

Qui joue avec l’âne ,
Ne doit pas se piquer s’il pète.

Âne qui sent la douleur,
Dépassera le cheval en vigueur.

Qui apprend à jouer d’un instrument à 80 ans,
Se fera entendre le jour du jugement.

Demander à l’avare,
C’est creuser dans la mer.

Que désire l’aveugle ? - Deux yeux !

Un bienfait,
Doit être parfait.

Il faut savoir sacrifier la barbe pour sauver la tête.

Fais du bien à qui te nuit ;
Tu seras aimé de Dieu et de ton ennemi.

Ne regarde pas la blancheur du turban,
Peut être le savon était pris à crédit.

Les cornes ne pèsent pas au boeuf.

Un homme sans chagrins, n’est pas un homme.

Quand le char est brisé, beaucoup de gens vous diront,
Par où il ne fallait point passer.

Qui voit le village n’a que faire de demander son chemin.

Le chien aboie, la caravane passe.

Chien qu’on mène à la chasse contre son gré,
Ne prendra pas de gibier.

Trop d’avoine fait crever le cheval.

A cheval leste on augmente sa ration d’avoine.

Le coeur est un enfant, il désire tout ce qu’il voit.

Ne regarde ni la monture, ni le vêtement, regarde le coeur.

Qui se lève avec colère, se couche avec dommage.

Rien n’est plus inutile que conseils à un fou,
Et savon à un nègre pour blanchir sa peau.

Le conseil d’une femme n’est bon que pour une femme.

Qui court trop vite, reste en chemin.

Renouvelle ton sang, mais non pas tes coutumes.

N’étends tes pieds que de la longueur de la couverture.

Ce qui croît vite, meurt vite.

Si tout ce qu’on désire arrivait,
Le mendiant deviendrait bey.

Nul ne profite de ce que le destin réserve à un autre.

Deux patrons font chavirer une barque.

Le diable ne détruit pas sa maison.

Pense à ce que tu veux dire, et parle en conséquence.

Donner aux riches, c’est porter de l’eau à la mer.

Gagne et mange, mais n’économise pas sur la nourriture de ton âne.

Ce qui enrichit, c’est encore moins le travail que l’économie.

Écoute mille fois, et ne parle qu’une.

L’ennemi ne sait pas ce qui se passe chez son ennemi.

Tiens pour un homme ton ennemi,
Ne fût-il qu’une fourmi.

Avant d’entrer, songe à la sortie.

L’envoyé ne répond pas de ce qu’on lui fait dire.

Les roses croissent sur des épines,
Et les épines sur les roses.

L’homme qui a des épreuves, accroît son savoir,
Celui qui vit sans épreuves, accroît ses fautes.

L’érudition n’est pas plus la science, que les matériaux ne sont l’édifice.

C’est degré par degré qu’on monte l’escalier.

Je suis aux ordres de qui m’estime,
Et qui me méprise, je me mets au-dessus de lui.

Trop de façons gâte l’affection.

Prend l’étoffe d’après la lisière,
Et la fille d’après la mère.

Le flambeau n’éclaire pas son pied.

L’aigle a été percé avec la flèche faite avec sa plume.

Le capital du forgeron doit être le charbon.

Ne lutte pas contre plus fort que toi.

Pour un sage on trouve deux fous.

Pour le fou ,c’est tous les jours fête.

A un fou ne dit pas où sont les pierres.

Mange le fruit sans t’occuper de l’arbre.

Ne te fie pas aux discours des grands,
A la durée du calme de la mer,
A la clarté du jour qui baisse,
Ni à la vigueur de ton cheval.

Baisse la tête devant plus grand que toi.

Qui n’écoute pas les grands,
Est plus mort que vivant.

Pour se gratter, il faut des ongles.

Un habit déchiré ne va pas avec des boutons d’or.

L’herbe que le serpent hait,
Naît justement sous son nez.

L’ignorant est l’ennemi de lui même,
Comment serait-il l’ami d’un autre.

Quand l’imam s’oublie,
L’assemblée perd le respect pour lui.

Mieux vaut se faire désirer que d’être importun.

Moyennant informations,
On trouve son chemin à travers monts.

Le maître donne et l’intendant refuse.

Une heure de justice vaut 70 ans de prières.

Une femme vaut mieux qu’un lâche.

La lance ne se met pas dans le sac.

Langue douce tire le serpent de son trou.

Qui garde sa langue garde sa tête.

Plaie de cimeterre se guérit ;
Plaie de langue non pas.

Le fou tient son coeur sur sa langue,
Le sage tient sa langue dans son coeur.

Le lièvre en veut à la montagne,
Et la montagne ne lui en garde pas rancune.

Une fois le lion mort,
Le loup ne pille pas ses voisins.

Quand ce qui est lourd s’abaisse,
Ce qui est léger s’enlève.

Si tu te présentes les mains vides, on te dira :"le maître dort"
Si tu viens avec un présent, on te dira :"Le maître vous prie de bien vouloir entrer.

Une main que tu ne peux pas couper,
Baise-la, et met la sur ta tête.

Une main toute seule ne fait pas de bruit.

Tends la main à qui tombe, Dieu te la tendra aussi.

Le mal atteint celui qui le fait.

Le mal de l’an prochain, ne t’en inquiète point.

Ne cherche jamais à abaisser l’homme malheureux ;
Un jour vient où Dieu le relève.

Qui mange peu profite beaucoup ;
Qui mange beaucoup dépérit.

Qui mange le pain et le sel d’autrui sans en garder mémoire,
Est au dessous d’un chien.

Pour manger du fer, il faut des dents d’acier.

Il ne faut pas en savoir long pour manger,
Mais bien pour être cuisinier.

L’un ne mange pas de gras, et l’autre ne veut pas de maigre.

Marche rapide, prompte fatigue.

La langue d’un muet vaut mieux que celle d’un menteur.

La mer n’achète pas de poissons.

Ce n’est pas à force de dire miel, miel que la douceur vient à la bouche.

Le miel est bonne chose, mais le prix la gâte.

Le voleur de miel se lèche les doigts.

Si la montagne ne veut pas venir, on ira la trouver.

L’homme mort laisse un nom,
Le cheval mort laisse une charogne.

Qui voit un mouton blanc,
Le croit plein de graisse au dedans.

Ce qu’on ne croyait pas nécessaire,
On en a parfois affaire.

Mille cavaliers ne sauraient dépouiller un homme nu.

Oiseau rapide tiens-lui les deux pieds.

Selon l’oiseau, la queue.

L’oeuf d’aujourd’hui vaut mieux que la poule de demain.

Il y a plus de profit à manger un seul oeuf,
Qu’à manger une poule entre plusieurs.

Le coup d’oeil du maître vaut pour le cheval un pansement.

L’outil se donne du mal ; et c’est la main qu’on vante.

La chair la plus maigre trouve à se marier avec le pain.

Qui veut vivre en paix doit être sourd, aveugle et muet.

Le paresseux dit :"je n’ai pas la force".

Parle au peuple la langue qu’il entend.

Assieds-toi de travers si tu veux, mais parle droit.

Au doux, parle doucement.

On connaît l’oiseau par son nid,
Et par les paroles l’esprit.

Qui n’est pas homme de parole, n’est pas un homme.

Bonne parole au soldat, lui vaut mieux que sa solde.

L’animal se mène par la bride, et l’homme par la parole.

Il y a des paroles qui ressemblent à des confitures salées.

La patience est la clé de la joie.

La patience doit être mise en tête de tout projet.

La patience mène à bien,
La précipitation à mal.

Moyennant patience, l’amer devient doux,
Et la feuille du mûrier devient velours.

Au riche la bastonnade ;
Au pauvre l’amende.

Qui donne aux pauvres donne à Dieu.

Accueille le pauvre avec bonté, fût-il un infidèle.

Pense d’abord à ce qu’il te faut faire, puis mets-toi à la besogne.

A la perruche du sucre, aux pourceaux des glands.

Le petit fait la volonté du grand.

Qui a peur des moineaux, ne doit pas semer du millet.

Une pierre pour casser la tête ne doit pas être grosse.

Avec une pierre on ne fait pas un mur.

Qui pleure pour tout le monde, finit par perdre les yeux.

Plutôt que de passer sur le pont d’un vilain homme,
Fie-toi au torrent.

Ne frappe pas à la porte d’un autre si tu ne veux pas qu’on frappe à la tienne.

La poule du voisin nous parait une oie.

Un pourceau n’en blesse pas un autre.

N’accepte aucun présent ; on te le redemanderait
Soit au jour des noces, soit aux jours de fête.

Servir un jeune prince, soigner un cheval fringant,
Deux métiers compromettants.

L’homme trop prudent finit par se blesser l’oeil contre une poutre.

Assieds-toi en haut, et regarde en bas.

Tête coupée ne se raccommode pas,
Repentir tardif ne répare pas.

Une demande fait un mauvais visage,
Un refus en fait deux.

La fin ordinaire d’un renard est la boutique du pelletier.

Qu’est-ce qui peut amener un renard au marché ?

Renard qui trotte, vaut mieux que lion qui dort.

Le respect que tu veux obtenir, c’est toi qui en décideras.

Si nous n’avons point de richesses, ayons de l’honneur.

Un riche sans générosité, est un arbre sans fruit.

Ne t’associe pas à plus riche que toi.

La richesse donne le droit de parler.

Mieux vaut être l’esclave d’un riche que le fils d’un pauvre.

Qui rit beaucoup, pleure beaucoup.

Un roi sans justice, est un fleuve sans eau.

Roitelet apprivoisé, vaut mieux que rossignol effarouché.

Qui sait beaucoup, se trompe encore souvent.

Le sang ne se lave pas avec du sang, mais avec de l’eau.

Je donnerais ma tête si l’on veut, mais mon secret jamais.

Que le ragoût soit salé,
Mais que le sel soit modéré.

Tu dis ton secret à ton ami,
Mais ton ami a un ami aussi.

Soleil qui doit me réchauffer,
Je m’en aperçoit dès son lever.

Bien des choses sont sur pied,
Avant le soleil levé.

Selon la face , le soufflet.
(Pour un double visage, il faut un double soufflet)

Ce que tu souhaites à ton voisin, t’arrivera à toi-même.

Les vieux souliers se jettent à la porte.

Il n’est soulier qui ne se crotte.

Quand la tête se perd, les pieds ne portent plus.
(quand la tête tombe, les pieds ne soutiennent pas le corps)
L’homme à la tête légère perd son bonnet dans la foule.

Il y a un temps pour chaque affaire.

Si tu n’est pas riche pourquoi tant de toilette.

On passe un torrent furieux,
Mais non un fleuve silencieux.

Il n’y a que Dieux qui ne se trompe pas.

Savoir beaucoup n’empêche pas de se tromper un peu.

Le vaisseau est recourbé, mais il fait droite route.

On ne vend pas le poisson qui est encore dans la mer.

Ce n’est pas à vivre longtemps, mais à voir beaucoup, que l’on apprend quelque chose.

Je viens pour tes beaux yeux, et je fais mon affaire.

On vient comme on veut, et on s’en va comme on peut.

Vieux coton ne fait pas bonne toile.

Ne met pas le pied sur la queue de la vipère, si tu ne veux pas qu’elle te morde.

L’influence d’un mauvais voisin,
Se fait sentir jusqu’au bout de la ville.

Le voleur qui ne se laisse pas surprendre,
Passe pour le plus honnête homme.

Vivre est quelque chose pour apprendre,
Mais voyager est mieux.


Accueil | Contact | Plan du site | |

Creative Commons License

Promouvoir & Vulgariser la Technologie