Italie - L’élection présidentielle : un jeu de poker menteur
L’Italie élit depuis jeudi son président de la République. Une liturgie complexe qui se joue à cartes couvertes et qui déjoue souvent tous les pronostics.
De notre correspondant à Rome, Dominique Dunglas
Fumée noire sur le Parlement italien : les 630 députés, 321 sénateurs et 58 délégués régionaux réunis en séance commune n’ont pas réussi jeudi à élire le président de la République au premier tour du scrutin. Un résultat attendu. Les trois premiers scrutins nécessitent en effet une majorité des deux tiers du quorum, 673 voix, pour désigner un vainqueur. Il est donc plus sage pour les partis politiques d’attendre le quatrième scrutin, où la majorité simple de 505 voix suffit, pour dévoiler leurs cartes.
Quelque 35 présidents possibles
Le président de la République joue en Italie un rôle à gé...