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Les premières declarations de la RD à l’ONU, Haïti qualifiée de “zone de désastre écologique et sanitaire”

samedi 5 janvier 2019 par Charles

January 4, 2019
“Ce serait une grave erreur de présider la plus haute instance internationale et de ne pas dénoncer vigoureusement au monde la grave situation créée par Haïti en tant qu’État effondré”, a déclaré le dirigeant politique dans un document remis aux médias.
M. Castillo, ancien ministre de l’Énergie et des Mines, a qualifié Haïti de “zone de désastre écologique et sanitaire” et, par conséquent, risque de provoquer des conflits compromettant la sécurité de la région et de l’hémisphère.

Une note :
Le vice-président du Parti de la force nationale progressiste (FNP), Pelegrín Castillo, a mis en doute le fait que le gouvernement maintienne ouverte la frontière avec Haïti, car elle provoque un exode excessif de ressortissants de ce pays vers le territoire dominicain. Il a estimé que cette situation provoquerait un conflit régional et insulaire où il n’y aurait pas de gagnants.
Il a averti que l’attitude du gouvernement dominicain envers Haïti envoyait un mauvais signal au monde. Il a estimé qu’il était irresponsable de ceux qui entendent donner une “solution dominicaine” aux problèmes économiques et sociaux haïtiens.Il a déclaré que, compte tenu de cette réalité, il est impératif que le gouvernement dominicain réclame à l’ONU une solution “internationale, efficace et authentique” aux problèmes d’Haïti.
“Le plus grave, c’est que tous les acteurs de la communauté internationale le savent et que la seule chose qu’ils ont faite est d’engager la République dominicaine dans des rôles qu’elle ne peut et ne doit pas assumer”, a insisté M. Castillo.L’ancien membre du Congrès a averti les organisations qui vivent à la République dominicaine qu’elles ont une approche erronée du problème, car elles cherchent “une solution dominicaine” aux maux auxquels leur pays est confronté.
Il a indiqué que cette approche “vise à imposer une minorité nationale en privant l’État dominicain, avec l’appui des puissances étrangères, de la possibilité de définir qui sont ses ressortissants”.
Il a demandé à ces organisations de changer cette façon de traiter le problème haïtien.
Il a ajouté que “les Dominicains comprennent le drame haïtien, mais le fait d’être le pays le plus solidaire ne signifie pas que nous allons nous occuper des problèmes d’Haïti”, a-t-il expliqué.
Il a estimé que seule la communauté internationale et les Haïtiens eux-mêmes pouvaient faire d’Haïti un pays sûr, stable et prospère.
Il a insisté sur le fait que “la solution dominicaine” devait être écartée.Il a mis en doute le fait que le gouvernement maintienne ouverte la frontière avec Haïti, car elle provoque un exode excessif de ressortissants de ce pays vers le territoire dominicain et envoie le mauvais signal au monde à ce sujet.
Source :El national


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