"Je l’ai défendue (la taxe carbone) et je l’assume. Mais je l’assume à partir du moment où on la met en oeuvre avec une dimension et un accompagnement dignes de ce nom. C’est ce qui a manqué, il faut le dire", a déclaré l’ancien ministre de la Transition écologique trois mois après avoir annoncé sa démission surprise du gouvernement.
"Je l’ai dit à l’époque, et ce n’est un secret pour personne, il y a des contraintes budgétaires qui n’ont pas permis ou en tout cas pas convaincu le gouvernement d’augmenter cet accompagnement social, il va le faire je l’espère maintenant", a poursuivi Nicolas Hulot, confronté à un représentant du mouvement des "gilets jaunes" en duplex depuis Saint-Brieux.
"Il faut un accompagnement social digne de ce nom", a-t-il insisté.