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OAVCT, « Le syndicat ne peut pas exiger le départ de la commission de restructuration », estime Guyler C. Delva

samedi 28 avril 2018 par Charles

National -

Le nouveau ministre de la Culture et de la Communication, Guyler C. Delva, a réalisé sa première conférence de presse ce jeudi, deux jours après son installation. Pour l’occasion, il a abordé, entre autres sujets, l’épineuse question d’un mois de grève observé par le syndicat des employés de l’OAVCT. Ces derniers ont été pris à parti par le ministre, qui n’a pas mis de gants pour fustiger leur attitude. Selon M. Delva, le syndicat de cette institution n’a pas à demander plus car la commission avait déjà répondu de manière positive à ses revendications. « Le gouvernement veut respecter le droit des syndiqués et de tous ceux qui estiment que leurs droits sont lésés. Cependant, les revendications doivent respecter une forme et elles doivent avoir un fondement. La commission de restructuration était revenue sur les points irritants de la circulaire du 28 mars. Ils ne sont plus d’application. Quand le syndicat obtient ce qu’il revendique, ce n’est pas normal qu’il exige désormais le départ de la commission », estime le ministre Delva.
Dans la foulée, le ministre a rappelé au syndicat qu’il n’a pas à exiger le départ de la structure emmenée par Wolf Dubic. « Avec beaucoup de respect, je demanderais aux syndicalistes de se ressaisir. La commission peut toujours entreprendre des actions qui les dérangent. Certainement, ce ne sont pas toutes les mesures qui plairont à tout le monde. Le syndicat n’a pas à exiger le départ de la commission. Il ne doit s’intéresser qu’à ses conditions de travail. Ce n’est pas à lui de dire qui doit être nommé à tel poste et qui doit partir », assène-t-il. Guyler C. Delva demande au syndicat de se ressaisir et de permettre à ce que les services se rétablissent dans la boite au plus vite afin que la population puisse obtenir les services.
Guyler C. Delva a loué les progrès occasionnés par l’arrivée de la commission de restructuration. « Contrairement à ce que l’on entend, cette commission donne des résultats dans la boîte. D’ailleurs, si l’on veut assainir des institutions de l’administration publique qui ne fonctionnent pas il faut répéter ce modèle. L’OAVCT ne pouvait plus payer ses employés avant l’arrivée de cette commission. Ce n’est plus le cas. La commission a également désengorgé la boîte, alors que le syndicat dénonçait les nominations à tout-va de l’ancienne administration. L’institution a déjà versé 20 millions de gourdes de primes d’accident alors que la commission avait trouvé seulement 250 000 gourdes dans le compte alloué à cet effet. Pour cet exercice, l’OAVCT arrive à dégager un surplus de 56 millions de gourdes. Avant l’arrivée de la commission, les indicateurs étaient au rouge. Il y avait une dette estimée à 700 millions de gourdes à l’endroit des prestataires de services. La commission a déjà entamé le paiement de ces dettes. Selon les projections, cet organisme autonome aura une balance positive et pourra verser 10 millions de gourdes au Trésor public », détaille M.Delva.

Jean Daniel Sénat
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