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Joseph Lambert : « Il faut avancer avec le processus devant aboutir à la constitution du Conseil électoral permanent »
National -
Le président du Sénat, fraîchement revenu d’un périple en Italie où il a accompagné le président de la République, a voulu faire une idée sur le chemin parcouru par le CEP et les défis qui l’attendent, dont la tenue des élections indirectes.
Sur ce front, le premier des parlementaires a rappelé que le projet de loi sur la collectivité départementale a été voté depuis l’année dernière et que le cap a été déjà mis sur le vote du projet de loi sur la collectivité communale. Il faut dire que le vote de ces textes est nécessaire à l’organisation des élections indirectes, comme l’a exigé le Sénat, l’année dernière, par une résolution adoptée presque à l’unanimité, et dont le Palais national avait aussitôt donné suite. Mais cela n’empêche pas les élus d’avoir le cœur à la mise sur pied du Conseil électoral permanent. « Il faut avancer avec le processus devant aboutir à la constitution du Conseil électoral permanent », a soutenu Joseph Lambert.
« Le rapport analysant les dossiers des candidats est déjà prêt et déposé par-devant l’ancien bureau du Sénat. J’aurai à le soumettre à l’appréciation des parlementaires en Assemblée nationale », a enchaîné le président du Sénat, avant de se montrer, au passage, philosophe sur la séance relative au rapport PetroCaribe qui s’annonce bouillante au bord de mer mercredi. « Le débat s’annonce intéressant […] », s’est borné à dire Joseph Lambert. Il n’a pas cessé de mettre en avant sa neutralité. À la question de savoir si l’on assistera demain à une séance de la politique-spectacle où le rapport d’enquête sur l’argent vénézuélien sera, sans aucune forme de procès, enterré par la majorité PHTK et alliés, le président du Sénat, politique sur les bords, non sans ironie, a botté en touche : « Enterrement ? Venez avec votre costume ! »
Juno Jean Baptiste
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