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Jean-Bertand Aristide en campagne avec Maryse Narcisse, ce lundi, à Petion-Ville

mardi 30 août 2016

Moins d’un an depuis qu’il a gagné les rues de Port-au-Prince aux côté de sa dauphine Maryse Narcisse pour lui donner sa bénédiction, Jean-Bertand Aristide l’a refait ce lundi à Pétion-Ville : « Pétion-Ville est une commune comme toutes les autres, elle est habitée par des Haïtiens patriotes qui méritent la sympathie du leader Jean-Bertand Aristide. Nous devons aussi gagner les élections ici », a fait savoir Gérald Gilles, candidat Lavalas au Sénat pour le département de l’Ouest, qui a participé, lui aussi, à cette manifestation populaire.

Sous des applaudissements nourris et des ovations de la foule, l’ancien prêtre de Saint-Jean Bosco, très rajeuni, a salué par des gestes de la main la foule immense qui était venue à sa rencontre. Puis, M. Aristide, au passage, a pris l’initiative d’aller vers les policiers du commissariat de Pétion-Ville en vue de sympathiser avec eux.

Pour la victoire de sa dauphine au scrutin du 9 octobre prochain, l’ex- président haïtien, qui a connu deux fois l’exil, le docteur Jean-Bertrand Aristide, a souligné dans une courte intervention, la dignité de ce peuple et sa capacité à chercher l’unité. « Men nan men nap mache pou mobilizazyon jeneral. Men nan men n ap mache pou sove diyite n », a-t-il déclaré avant de prédire la victoire de Maryse Narcisse qui sera, selon lui, le fruit de l’union et de la conscientisation collective. « Mon pays est malade. Il faut le soigner », a-t-il ajouté.

Pendant toute la tournée, le Dr Maryse Narcisse suivait à la lettre les moindres gestes du mentor, Jean-Bertrand Aristide, pour ensuite les répéter. Et la foule ne l’a pas oubliée dans ses moments de jubilation et de louanges. « Titid notre roi, Maryse notre présidente. C’est notre plus beau cadeau pour 2017 », a-t-on entendu incessamment tout au long du parcours.

Par ailleurs, madame Narcisse, qui portera l’étendard du parti Fanmi Lavalas aux prochaines élections, croit que l’heure est enfin venue pour un changement radical dans la gouvernance du pays, qui selon elle, ne peut plus supporter des supplices.

AUTEUR

Emmanuel Thélusma

temmanuel@lenouvelliste.com


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