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Le ras-le-bol de la police expliqué en 1 minute

mercredi 18 mai 2016

Les policiers manifestent aujourd’hui dans plusieurs villes de France. Ils dénoncent la "haine anti-flics". Retour sur les causes de ce "ras-le-bol".

Par Le Point.fr

18 mai 2016

La police manifeste place de la République à Paris et dans 90 villes de France.

Les agents dénoncent :

- la « haine anti-flics » : depuis le début des manifestations contre la loi travail, plus de 300 policiers et gendarmes ont été blessés

- le surmenage : selon les syndicats, les policiers auraient fait 18 millions d’heures supplémentaires depuis 2012 (en particulier à cause de l’état d’urgence et du plan Vigipirate renforcé)

- la suppression de 13 000 postes dans la police et la gendarmerie ces 10 dernières années

Ils demandent :

- un renforcement des moyens mis à leur disposition

- à ne plus être désignés comme « auteurs des violences »

- un renforcement des sanctions en cas de violences contre la police

Les moyens déjà mis en place par le gouvernement :

- novembre 2015 : François Hollande annonce le recrutement de 5 000 policiers en 2 ans

- début 2016 : Bernard Cazeneuve annonce une batterie de mesures pour les policiers intervenant face à un attentat, notamment une amélioration de leurs équipements

Coût des mesures : 16,6 millions d’euros.

Selon un sondage Odoxa du 17 mai, 82 % des Français ont une bonne opinion de la police, et 91 % disent comprendre leur « ras-le-bol ».


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