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NBA : Stephen Curry, un assassin au visage d’enfant

mercredi 11 mai 2016

Pour la seconde année consécutive, le meneur de jeu des Golden State Warriors remporte le trophée du meilleur joueur de la saison NBA.

Par Le Point.fr

Aux États-Unis, on l’appelle « The Baby-faced Assassin », l’assassin au visage de bébé. Un surnom on ne peut mieux choisi pour Stephen Curry, meneur de jeu des Golden State Warriors, qui vient de recevoir le titre de Most Valuable Player (MVP) de la NBA, synonyme de meilleur joueur de la plus grande ligue de basket-ball au monde. Un trophée qu’il n’a pas volé tant il a écrit de nouvelles pages et records dans l’histoire du ballon orange nord-américain.

Une pluie de trois points
Au cours de la saison 2012-2013, Stephen Curry établissait le record du nombre de paniers à trois points inscrits sur une saison (272). En 2013-2014, il surpasse sa performance en marquant 286 tirs longue distance. Mais, cette saison, le joueur des Warriors a tutoyé de nouveaux sommets en mettant hors concours tous les meilleurs shooteurs de l’histoire et probablement des décennies à venir. En 79 matches, il a inscrit 402 trois-points ! Un record absolu avec une insolente réussite de 45,5 %.

Si sur longue distance Stephen Curry affole les compteurs, il ridiculise également les défenses par ses qualités de dribbleur, son toucher près du panier, sa distribution du jeu (6,7 passes décisives), mais aussi son vice en défense (2,1 interceptions de moyenne). Outre ses 30 points de moyenne, on peut relever parmi ses cartons offensifs cette saison 3 matches à plus de 50 points, 40 rencontres à plus de 30 points, 25 matches avec au moins 7 paniers à trois points inscrits.

Meilleur que Michael Jordan

iSPO-BKN-BKO-MEMPHIS-GRIZZLIES-V-GOLDEN-STATE-WARRIORS © Thearon W. Henderson

Plus que détenteur du titre de MVP, Stephen Curry est devenu un monument de la NBA cette saison. C’est la première fois dans toute l’histoire du basket-ball nord-américain qu’un joueur obtient cette distinction à l’unanimité. En plus du record de tirs à trois points et du trophée de MVP, Stephen Curry incarne la clé de voûte d’une équipe qui a déjoué tous les pronostics.

Champions l’an passé, les Golden State Warriors sont parvenus à élever une fois de plus leur niveau de jeu tout le long de cette saison régulière 2015-2016, tout en affichant une fluidité et une intensité rarement vues dans les sports majeurs américains. Et tant cette domination fut sans partage, la franchise californienne a remporté 73 de ses 82 matches, s’offrant le luxe de battre le record de victoires en saison régulière détenu jusque-là par les Chicago Bulls de Michael Jordan (72) en 1995-1996. Alors que les Warriors viennent de se qualifier pour les finales de la conférence Ouest en battant les Portland Trail Blazers grâce à un immense Stephen Curry (40 points, 9 rebonds, 8 passes décisives), les adversaires et observateurs se demandent si, aujourd’hui, il existe un moyen de stopper le meneur frénétique.


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