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De Valérie Trierweiler à Emmanuel Macron : l’amour propre perdu de François Hollande

vendredi 22 avril 2016

Emmanuel Macron dit ne pas être « l’obligé » du président. Pour Eloïse Lenesley, cette prise de distance est le signe de la perte totale d’autorité de François Hollande.

Lenesley, Eloïse
LeFigaro.fr

22 avril 2016

FIGAROVOX/HUMEUR - Emmanuel Macron dit ne pas être « l’obligé » du président. Pour Eloïse Lenesley, cette prise de distance est le signe de la perte totale d’autorité de François Hollande.

Eloïse Lenesley est journaliste.

Partout où il passe, les sifflets se surpassent : du salon de l’Agriculture aux défilés du 14-Juillet, en passant par les cérémonies d’armistice, les rues de banlieues et artères de Lille, l’usine de Florange, ou les 24 heures du Mans, François Hollande n’est pas le bienvenu. Le chef d’État n’inspire plus confiance et, plus grave, l’homme ne suscite plus le respect. Pas assez ferme, trop hésitant, incapable de tenir ses troupes, de maintenir un cap, incarnant une ligne politique aussi débraillée que son allure. Jamais ne sera-t-il parvenu à endosser la stature présidentielle, à peine aura-t-il fait illusion, le temps d’une marche fédératrice sur les braises de la tragédie Charlie. Pour le reste, il s’est plombé tout seul d’emblée, en s’aventurant dans la folle promesse d’inverser la courbe du chômage, et en recrutant des ministres qui ne lui avaient témoigné que du mépris, aveuglé par son besoin viscéral de synthèse. Tels Arnaud Montebourg, qui voyait en lui le seul défaut de Ségolène Royal, ou Laurent Fabius, qui le comparait volontiers à une fraise des bois ; ou plus récemment, Emmanuelle Cosse, qui n’avait pas hésité à fustiger sa « connerie » sur les réseaux sociaux. Difficile d’être crédible quand on choisit si mal ses alliés. Impossible d’être exemplaire, quand on s’adjoint les services de l’exilé fiscal Jérôme Cahuzac ou du paperassophobe Thomas Thévenoud. Inimaginable d’être pris au sérieux quand on ne parvient même pas à faire régner un peu d’ordre dans vie privée. Les législatives de 2012 ont sonné le tocsin d’une lente et inexorable dégringolade. Il aura suffi d’un tweet explosif de sa compagne, en faveur de l’adversaire de son ennemie (...) Lire la suite sur Figaro.fr


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