MosaikHub Magazine

Rosnick Grant préoccupé par la situation des clubs haïtiens

jeudi 28 janvier 2016

Rosnick Grant, qui fait office de membre du comité exécutif de la FHF, a laissé Port-au-Prince le mardi 26 janvier à destination de Panama City. Il prendra part à deux journées de travail, consacrées à l’état d’avancement du dossier de « la licence de fonctionnement de clubs ». Avant de partir, Grant, qui s’est exprimé volontiers à Ticket Sport, s’est dit attristé pour les clubs du pays. En effet, le 21 novembre 2015 à Marriott Hôtel, les deux émissaires de la FIFA /CONCACAF, Thomas Grinn (Suisse) et Andres Portabella (Guatemala), avaient mis un terme à presque une année de travail (partant de février 2015 à janvier 2016) à laquelle avaient participé les dirigeants haïtiens autour de la licence de fonctionnement des clubs. Au terme de ces séances, les responsables haïtiens qui y participaient, s’étaient dit grandement satisfaits, et cela malgré la date limite du 11 janvier 2016 imposée par les émissaires pour la soumission de tous les documents à la Fédération haïtienne de football. À la question, pourquoi vous laissez le pays à destination de Panama ? Rosnick Grant répond : « Pour prendre part à une importante réunion. C’est une occasion unique pour les autorités de la Concacaf de prendre connaissance de l’avancement du projet, et cela pour chacun des pays concernés. Ces derniers vont en profiter pour partager leurs stratégies et leurs difficultés pour faire avancer le projet de la licence de clubs. » Le responsable de la commission des arbitres, d’un air furieux, n’a pas mâché ses mots pour fustiger le comportement des dirigeants de clubs en Haïti : « Savez-vous que certains dirigeants de clubs osent me dire qu’ils n’étaient pas au courant de ce dossier ? De façon astucieuse, ils ont délégué le capitaine de leur équipe pour me rencontrer. Il faut comprendre que ces dirigeants-là n’accordent aucune importance à ce dossier. J’ai comme l’impression, en Haïti, on ne fait que taper dans un ballon, mais, on ne joue pas au football comme les grands pays de l’Europe. » Selon Grant, les clubs de la D2 sont mieux lotis que ceux de la D1. Selon ses dires, il se pourrait bien qu’il n’y ait pas de championnat cette saison : « Les clubs de la D2 ont une longueur d’avance par rapport à ceux de la D1 et du foot féminin. Imaginez ce scénario, certains grands clubs, multiples champions, n’ont encore rien fourni en termes de papiers. Ainsi, pour l’année 2016, ce serait osé, à mon humble avis, de dire qu’on va avoir de championnat national. Cependant, au terme de la réunion, prévue à Panama City, les 27 et 28 janvier, je serais peut-être plus en mesure de répondre oui ou non ». S’exprimant autour de l’article 62 des statuts de la FHF faisant allusion à un club ne remplissant pas les conditions requises pour avoir la licence FIFA/Concacaf, Grant a fait savoir : « Le club en question ne devrait pas prendre part au championnat national de D1. Sous forme de plaisanterie, le représentant de la FIFA avait dit qu’on va remplacer les clubs de la D1 n’ayant pas rempli ces conditions par ceux de la D2, qui au contraire, remplissent ces conditions. Sachant que nous sommes en Haïti, ce serait un autre scandale ». Après un séjour de quatre jours dans le département de l’Artibonite, Grant, qui a visité les seize équipes de la région, s’est dit étonné, car les grands ténors n’ont fourni jusque-là aucune pièce. « En revenant du pays, je visiterai le département du Sud avant de travailler avec les géants de Port-au-Prince. » En conclusion, Rosnick Grant promet de trancher. « La FIFA, voyant que nous sommes dépassés par les événements, fait semblant que nous n’existons pas. Vous savez que le dossier est daté de février 2015. Ça va avoir un an, et la FIFA a déjà multiplié une pléiade de réunions avec les clubs concernés. C’est vraiment triste pour notre sport roi. Il faut dire que je suis content d’avoir été choisi pour ce dossier. Cela va me permettre de répondre aux critiques de ces clubs qui ont l’habitude de s’en prendre aux arbitres à tort ou à raison. À force de patienter, on remettra finalement les licences aux clubs ayant rempli les conditions requises en juin. On le fera dans une cérémonie officielle. Pour le reste, l’avenir décidera de leur sort ».
Rosnick Grant, qui fait office de membre du comité exécutif de la FHF, a laissé Port-au-Prince le mardi 26 janvier à destination de Panama City. Il prendra part à deux journées de travail, consacrées à l’état d’avancement du dossier de « la licence de fonctionnement de clubs ». Avant de partir, Grant, qui s’est exprimé volontiers à Ticket Sport, s’est dit attristé pour les clubs du pays. En effet, le 21 novembre 2015 à Marriott Hôtel, les deux émissaires de la FIFA /CONCACAF, Thomas Grinn (Suisse) et Andres Portabella (Guatemala), avaient mis un terme à presque une année de travail (partant de février 2015 à janvier 2016) à laquelle avaient participé les dirigeants haïtiens autour de la licence de fonctionnement des clubs. Au terme de ces séances, les responsables haïtiens qui y participaient, s’étaient dit grandement satisfaits, et cela malgré la date limite du 11 janvier 2016 imposée par les émissaires pour la soumission de tous les documents à la Fédération haïtienne de football. À la question, pourquoi vous laissez le pays à destination de Panama ? Rosnick Grant répond : « Pour prendre part à une importante réunion. C’est une occasion unique pour les autorités de la Concacaf de prendre connaissance de l’avancement du projet, et cela pour chacun des pays concernés. Ces derniers vont en profiter pour partager leurs stratégies et leurs difficultés pour faire avancer le projet de la licence de clubs. » Le responsable de la commission des arbitres, d’un air furieux, n’a pas mâché ses mots pour fustiger le comportement des dirigeants de clubs en Haïti : « Savez-vous que certains dirigeants de clubs osent me dire qu’ils n’étaient pas au courant de ce dossier ? De façon astucieuse, ils ont délégué le capitaine de leur équipe pour me rencontrer. Il faut comprendre que ces dirigeants-là n’accordent aucune importance à ce dossier. J’ai comme l’impression, en Haïti, on ne fait que taper dans un ballon, mais, on ne joue pas au football comme les grands pays de l’Europe. » Selon Grant, les clubs de la D2 sont mieux lotis que ceux de la D1. Selon ses dires, il se pourrait bien qu’il n’y ait pas de championnat cette saison : « Les clubs de la D2 ont une longueur d’avance par rapport à ceux de la D1 et du foot féminin. Imaginez ce scénario, certains grands clubs, multiples champions, n’ont encore rien fourni en termes de papiers. Ainsi, pour l’année 2016, ce serait osé, à mon humble avis, de dire qu’on va avoir de championnat national. Cependant, au terme de la réunion, prévue à Panama City, les 27 et 28 janvier, je serais peut-être plus en mesure de répondre oui ou non ». S’exprimant autour de l’article 62 des statuts de la FHF faisant allusion à un club ne remplissant pas les conditions requises pour avoir la licence FIFA/Concacaf, Grant a fait savoir : « Le club en question ne devrait pas prendre part au championnat national de D1. Sous forme de plaisanterie, le représentant de la FIFA avait dit qu’on va remplacer les clubs de la D1 n’ayant pas rempli ces conditions par ceux de la D2, qui au contraire, remplissent ces conditions. Sachant que nous sommes en Haïti, ce serait un autre scandale ». Après un séjour de quatre jours dans le département de l’Artibonite, Grant, qui a visité les seize équipes de la région, s’est dit étonné, car les grands ténors n’ont fourni jusque-là aucune pièce. « En revenant du pays, je visiterai le département du Sud avant de travailler avec les géants de Port-au-Prince. » En conclusion, Rosnick Grant promet de trancher. « La FIFA, voyant que nous sommes dépassés par les événements, fait semblant que nous n’existons pas. Vous savez que le dossier est daté de février 2015. Ça va avoir un an, et la FIFA a déjà multiplié une pléiade de réunions avec les clubs concernés. C’est vraiment triste pour notre sport roi. Il faut dire que je suis content d’avoir été choisi pour ce dossier. Cela va me permettre de répondre aux critiques de ces clubs qui ont l’habitude de s’en prendre aux arbitres à tort ou à raison. À force de patienter, on remettra finalement les licences aux clubs ayant rempli les conditions requises en juin. On le fera dans une cérémonie officielle. Pour le reste, l’avenir décidera de leur sort ».
Legupeterson Alexandre
legupeterson@lenouvelliste.com


Accueil | Contact | Plan du site | |

Creative Commons License

Promouvoir & Vulgariser la Technologie