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Cambriolages : les portes ont des oreilles

vendredi 16 octobre 2015

Pour élucider une série de vols avec effraction en région parisienne, la police a analysé des empreintes laissées par les oreilles des cambrioleurs.
Par Le Point.fr

Ils écoutaient à la porte pour savoir si les appartements étaient vides. Deux frères de 19 et 21 ans, impliqués dans une série d’au moins 11 vols par effraction commis dans le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine, à Paris mais aussi à Moulins (03), ont été confondus par les empreintes qu’ils avaient laissées sur les battants des portes des logements qu’ils avaient visités. Ils ont été interpellés, le 14 octobre, par les effectifs de la sûreté territoriale du Val-de-Marne. À l’issue de leur garde à vue, l’un des suspects a été déféré en vue de sa comparution immédiate. L’enquête se poursuit afin d’interpeller un troisième individu.

Comme dans les films

Les indices dont ils avaient parsemé les lieux ont été relevés et interprétés par les services techniques de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) en partenariat avec un collègue du Val-de-Marne. Cette technique inédite, développée par le laboratoire de police scientifique de Paris, associée aux recherches habituelles de traces ADN, mais aussi aux techniques classiques d’enquête (surveillances, écoutes, etc.) pourrait être utilisée dans l’élucidation de nombreux cambriolages survenus en Ile-de-France. En août 2014, un cambrioleur géorgien avait été confondu par son ADN et condamné à Nantes à dix mois de prison ferme. Mais c’est la première fois que l’empreinte de l’oreille est utilisée comme moyen d’élucidation d’une affaire.


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