MosaikHub Magazine

Dîner en blanc, un happening hédoniste

jeudi 3 septembre 2015

Quoi de plus normal que d’organiser la troisième édition du Dîner en blanc dans le cadre du jardin du MUPANAH ? Les organisateurs ont marqué leur coup en hébergeant l’activité cette année dans la cour du restaurant en blanc fraîchement inauguré. Le succès était à nouveau au rendez-vous.

Mi-upper class, mi-bobo, le public était nombreux à cette troisième édition du Dîner en blanc. Ils étaient plus de 700 remplissant 31 grands bus. Le départ a été fixé à l’Oasis. Pour être fidèle à la tradition, personne, hormis les organisateurs, ne sait où l’on va à l’embarquement. Dans le bus réservé aux journalistes, on cherche à deviner. Puisque le bus emprunte l’avenue de Bourdon, on s’est dit « Cercle Bellevue »… Personne n’a pigé l’endroit que quand on aborde le Champ de Mars. C’est là qu’un travailleur de la presse déclare : « Bingo, c’est aux jardins du Mupanah ! ». A l’arrivée de chacun des bus, les passagers descendent et s’installent. En un rien de temps tout est prêt pour le pique-nique. Ca démarre avec l’agitation des serviettes qui sont toutes blanches. D’une table à l’autre l’on rivalise et dans l’argenterie, et dans la décoration et dans les menus… Il y en a qui optent pour la fine cuisine, d’autres pour la gastronomie locale…. En matière d’ambiance, Mizik Mizik, Mikaben, Shishie… alternent et aussi conjuguent leurs talents. Les prestations sont dans le registre intimiste, digne d’un bar lounge. Côté look, l’élégance côtoie parfois le dégingandé mais en blanc. Certains ont péché en optant pour le beige. Un ressortissant a chaussé du bleu, une autre personne a eu des mocassins noirs… Carla Beauvais précise qu’il suffit d’être élégant et en blanc. Ce qui malgré elle, donne libre cours parfois à de l’excentricité. Un chorégraphe célèbre est venu dîner dans une robe comme celle de la déesse Yemanja du Cadomblé(religion afro-brésilienne) Un homme à qui on peut donner 60 ans a osé un djellaba propre aux hommes des déserts. Les participants visiblement n’ont cure d’Ericka. Ils festoient dans la lumière sans jamais craindre les gouttes du ciel. Lancer de ballons, allumage de tiges à pluie d’étoiles… le temps grisâtre n’a pas raison de cette communion romantique. Après la clôture, la fête s’est poursuivie sur Instagram, SnapChat et autres. Des clichés, des textos dithyrambiques se dégagent de ce rendez-vous annuel...


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