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"Mission : Impossible 5" : Tom Cruise a vraiment risqué sa peau

lundi 10 août 2015

Les cascades, il adore. Mais cette fois, sur le tournage du cinquième épisode de "Mission : Impossible", l’acteur dit avoir eu très chaud.
Par Marc Fourny

C’est l’une des séquences phares de Mission : Impossible - Rogue nation, mercredi sur les écrans. Dès le début du film, l’action démarre sur les chapeaux de roues avec une scène où le héros Ethan Hunt (Tom Cruise) s’accroche in extremis à un Airbus A400M en plein décollage, avant de réussir à pénétrer à l’intérieur... Une séquence d’adrénaline attendue sur ce genre de blockbuster, sauf que Tom Cruise a vraiment réalisé cette cascade à plus de 800 mètres du sol et 300 km/h ! Quitte à connaître la peur de sa vie...

Habituellement, ce genre de scène se réalise avec des effets spéciaux numériques ou des doublures. Mais Tom Cruise, qui adore les cascades – on se souvient de son escalade de la tour Burj Khalifa de Dubaï, dans Protocole fantôme – a voulu effectuer lui-même la scène, plongeant l’équipe de tournage dans une certaine inquiétude. « Normalement, on ne suspend pas une star à plusieurs millions de dollars à l’extérieur d’un avion, mais Tom y tenait absolument », rapporte le cascadeur Wade Eastwood, qui a supervisé et sécurisé les scènes. « Et là, une erreur, et tu meurs ! »

Des lentilles renforcées pour protéger ses yeux

Tout a été minutieusement préparé : une piste vérifiée et nettoyée, de bonnes conditions météorologiques, l’absence d’oiseaux dans les parages, un essai avec un mannequin pour tester les prises de vues... Et la cascade pouvait débuter sur une base aérienne de la Royal Air Force, en octobre 2014. « Je n’en ai pas dormi de la nuit », se souvient Tom Cruise, à la fois excité et inquiet à l’idée de monter sur l’Airbus. Il a été solidement harnaché à l’Airbus, les câbles étant ensuite supprimés sur l’image, tout comme les caméras. « Il faisait vraiment froid, a raconté l’acteur à USA Today. Nous étions en Angleterre, et plus on montait en altitude, plus la température descendait. » D’autant que plusieurs prises vont se révéler nécessaires, avec à chaque fois, une boucle de 7 à 8 minutes avant l’atterrissage. En cas de pépin, l’acteur ne peut rentrer dans l’avion : il faut attendre le retour au sol pour se faire soigner...

Pour éviter que Tom Cruise ne garde les yeux fermés en raison des bourrasques et du froid, les techniciens développent des lentilles spéciales qui lui permettent de continuer à jouer son rôle dans des conditions extrêmes. À cette vitesse, la moindre particule volante ou un simple débris peut venir blesser un homme, au visage ou ailleurs, une vraie hantise pour la production. « Au moment où nous roulions sur la piste, a raconté Tom Cruise, une petite pierre m’a atteint. Elle était plus petite qu’un ongle. J’ai cru qu’elle m’avait brisé les côtes ! Heureusement, elle n’a touché ni mes mains ni mon visage, qui étaient très exposés. Sinon, elle les aurait transpercés. »

Au final, pas un regret, bien au contraire : à 53 ans, Tom Cruise dit avoir réalisé un rêve de gosse. « Je veux que les spectateurs restent collés sur leur siège ! » En tout cas, les images sont impressionnantes et la performance indiscutable.
Vidéo sur les coulisses : https://www.youtube.com/watch?v=afS5ks54tms


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