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James a tout essayé...

mercredi 17 juin 2015

Malgré une nouvelle performance XXL, LeBron James n’a pu empêcher Golden State de venir l’emporter à Cleveland 105-97 et de décrocher ainsi le titre NBA (4-2). Titré à deux reprises avec le Heat, le quadruple MVP connaît là son quatrième échec en Finales.

LeBron James devra encore patienter avant d’offrir son premier titre NBA à Cleveland. Comme en 2007, les Cavaliers ont en effet échoué en Finales NBA. Mais si face aux Spurs, l’icône de l’Ohio était passé au travers, apparaissant incapable de contrecarrer la force collective des Texans, King James a cette fois pesé de tout son poids sur la série face à Golden State, entretenant un temps l’espoir d’un improbable exploit : dominer les Warriors en dépit des absences de Kyrie Irving et Kevin Love, les deux autres membres du Big Three de la franchise.

Jamais un joueur n’avait d’ailleurs affiché de telles statistiques lors de Finales, LeBron James n’étant pas loin de terminer avec un triple-double à la moyenne. Auteur de 32 points, 18 rebonds et 9 passes pour finir, l’ancien du Heat a en effet tourné à 35,8 points, 13,3 rebonds et 8,8 passes de moyenne. Et tant pis si la réussite aux tirs n’a pas toujours été au rendez-vous comme en atteste son 38,8% d’adresse sur la finale, certains faisant remarquer que Stephen Curry avait tenté presque autant de tirs (117) que LeBron James en avait manqué (120).

"Ce n’était pas notre heure"

En l’absence de ses deux premiers lieutenants et avec la faillite des artificiers JR Smith, Iman Shumpert ou James Jones, LeBron James n’avait d’autres choix que de se montrer boulimique. Cette fois, comme la saison passée face à des Spurs au sommet de leur art collectif, le numéro un de la draft 2003 n’avait pas grand-chose à se reprocher. A l’inverse de 2007, donc, ou de 2011 lorsqu’il avait complètement disparu des Finales face aux Mavs. D’ailleurs, l’intéressé n’avait pas rien à redire sur la victoire finale des Warriors.

"J’ai joué beaucoup de playoffs et je sais qu’il faut avoir des joueurs en bonne santé, jouer très bien au bon moment et aussi avoir un peu de chance. On a très bien joué au bon moment mais on n’a pas pu avoir tous nos joueurs en bonne santé et on n’a pas eu de chance. Quand on échoue, ça fait mal, ça vous mange de l’intérieur. Mais ce n’était juste pas notre heure", a-t-il ainsi expliqué en conférence de presse à l’issue de cette dernière défaite, regrettant tout particulièrement le poids des absences. "On a fait ce qu’on a pu pour faire fi des nombreuses absences mais on avait beaucoup trop de talent en costume pendant ces playoffs", a-t-il en effet déploré. L’homme à tout faire des Cavs peut toujours se consoler en se rappelant qu’en 2011, il avait donc commencé sa carrière au Heat avec un échec en Finales. Avant de faire le doublé les deux saisons suivantes...


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