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Carnets : Evans Paul se positionne et précise concernant la Première Dame

mardi 19 mai 2015

La publication par le CEP de la liste des candidats agréés à prendre part aux prochaines élections législatives et municipales a suscité des protestations dans certaines régions du pays. Le Premier ministre Evans Paul, au journal Le Nouvelliste, en marge de son intervention à la 17 ème édition du Compas Festival de Miami le 16 mai, a confié que la responsabilité du gouvernement est de garantir l’ordre. « L’équipe de football du Brésil a été battu 7 buts à 0 contre l’Allemagne. Les supporteurs étaient fâchés. Le gouvernement avait prit ses responsabilités et la coupe du monde a continué. La police a dit aux allemands de s’assoir et de laisser à la police le temps de mettre de l’ordre », a illustré Evans Paul, soulignant que« le gouvernement a une responsabilité qui va au-delà de ce que fait le CEP ». « Le GVT crée l’environnement et les conditions pour la tenue des élections et le CEP applique le décret électoral et fait les mises en place techniques pour la tenue des élections », a-t-il poursuivi, sans rater l’occasion d’exprimer le souhait du gouvernement vis-à-vis de l’institution électorale. « Nous souhaitons que toutes les décisions soient motivées par des principes légaux. Nous ne souhaitons pas que des décisions soient prises sous le coup de l’émotion parce que la compétition ne peut pas se faire dans l’émotion », a insisté le chef du gouvernement qui a effectué des précisions sur son intervention concernant l’apatridie de la première dame, mise à l’écart de la course électorale par le CEP pour double nationalité et absence de décharge. « A noter, je n’avais jamais dit que j’étais d’accord ni en désaccord avec la décision du CEP. J’avais seulement fait un commentaire sur une citoyenne qui est dans une situation compliquée et je l’ai comparé avec la situation de citoyens qui sont d’origines haïtiennes que la Republique Dominicaine ne reconnait pas comme des citoyens dominicains et nous nous ne pouvons pas dire qu’il sont des Haïtiens parce qu’ils ne reconnaissent pas qu’ils sont des citoyens Haïtiens », a précisé Evans Paul, estimant que « le cas de Mme Martelly, première dame de la République qui a renoncé à sa nationalité américaine et maintenant on dit qu’elle n’a pas la citoyenneté haïtienne » est un cas d’apatridie. Interrogé sur la vérification de l’aboutissement de la procédure de renonciation de sa nationalité américaine, le Premier ministre Evans Paul a indiqué qu’il « n’a pas la mission de vérifier ». « Je n’ai pas la mission de vérifier. Je veux croire seulement que si Mme Martelly s’est inscrite comme candidat au sénat c’est parce qu’elle avait remplie toute les conditions. C’est une première dame, une personne responsable. Je n’avais pas la mission de lui demander d’apporter ses pièces, ni je n’ai demandé aucun rapport », a confié le chef du gouvernement, soulignant qu’il a « seulement posé une question » suite à la décision du CEP. « Je n’ai pas dit qu’on a raison de lui donné un carnet ou pas. Je n’ai pas le droit d’aller jusque là. J’ai fait un commentaire », a insisté Evans Paul. Pour Evans Paul, « le fait de se porter candidat est une proclamation que Mme Martelly a fait ». Il maintient avoir attiré l’attention de toute le monde qu’il y a des façons de gérer certaines situations qui peuvent avoir des conséquences au delà des élections. - See more at : http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/144871/Carnets-Evans-Paul-se-positionne-et-precise-concernant-la-Premiere-Dame#sthash.MewgNgYB.dpuf


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