MosaikHub Magazine

Sur les scènes du Printemps de Bourges, des machines et des hommes

dimanche 26 avril 2015

Ordinateurs et synthés mais aussi instruments jouant tout seuls ou même des ciseaux ou une théière convoqués sur scène : bricolées ou high tech, les machines sont des musiciens comme les autres au Printemps de Bourges, et pas seulement lors des soirées électro.

Le charismatique leader des Doors, Jim Morrison, imaginait en 1969 l’avenir de la musique avec "une personne avec des tas de machines, de bandes et d’électronique, qui chante ou qui parle en utilisant des machines".

"Bien, vu, Jim... C’est un peu ce qui est train de passer", lui répond près d’un demi-siècle plus tard le musicien électronique Erwan Castex, dit Rone, l’un des figures de proue de la scène électro française présent samedi soir au Printemps de Bourges.

Les machines en tous genres - synthés, ordinateurs, samplers, etc. - sont désormais monnaie courante dans les festivals généralistes de musiques actuelles, lesquels ne peuvent plus se passer de déferlantes de gros son et de lumières appréciées des plus jeunes.

Après s’être essayé au piano et au saxophone, Rone, 34 ans, raconte à l’AFP avoir enfin "trouvé (son) instrument" le jour où il a découvert la richesse musicale infinie des ordinateurs et la possibilité de pouvoir devenir avec eux "un groupe à lui tout seul".

Mais les machines ne sont plus l’apanage des seuls producteurs électro. Rares sont aujourd’hui les groupes de rock ou même les chanteurs n’apportant pas sur scène des bijoux technologiques permettant de créer des boucles vocales ou d’enrichir leurs arrangements.

Stephan Eicher, lui, profite de ces nouvelles possibilités technologiques pour pratiquer l’illusion en s’entourant désormais d’instruments jouant tout seuls.

- ’Humaniser tout ça’ -


Accueil | Contact | Plan du site | |

Creative Commons License

Promouvoir & Vulgariser la Technologie