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2015 : pourquoi les Français se souhaitent-ils une bonne santé ?

lundi 29 décembre 2014

VIDÉO. Un sondage révèle que la santé arrive largement en tête des voeux, bien avant l’amour et le fait d’avoir des enfants ou un travail.

Par Anne Jeanblanc

Mercredi soir, sous le gui (pour ceux qui respectent parfaitement la tradition), vous allez tout entendre. Que cette nouvelle année t’apporte - au choix - "un travail", "cette grossesse tant désirée", "l’homme (ou la femme) de tes rêves", et la phrase se terminera très souvent par "et la santé". Pour comprendre cette habitude hexagonale, Capital Image a décidé de mener l’enquête. Cette agence de communication, très imaginative dans le domaine de la santé, a confié à l’Ifop la réalisation d’une étude auprès de médecins, de pharmaciens, de patients, de journalistes de la santé, de juristes et de communicants. Ses résultats ont été analysés par Pierre-Henri Tavoillot, président du Collège de philosophie à la Sorbonne.

D’abord, les chiffres : 96 % des personnes interrogées déclarent souhaiter "bonne année ET bonne santé", dont 49 % systématiquement. La santé est ce qu’il y a de plus important à souhaiter aux autres pour 69 % des Français. Elle est perçue comme la principale exigence pour être heureux par 71 % des personnes interrogées, devant l’amour (50 %) et le fait d’avoir des enfants (29 %). "Souhaiter la nouvelle année est une tradition ancienne, typiquement hexagonale. Et puisque la santé est le ressort du bonheur, ils souhaitent une année heureuse et une bonne santé en toute sincérité", analyse Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop.

Une "rupture indispensable"

Pour près de trois Français sur quatre (71 %), être en bonne santé est la principale source de bonheur. Sans surprise, cette notion est plébiscitée par 85 % des 65 ans et plus, contre "seulement" 57 % des 18-24 ans, plus insouciants de leur santé, certes, mais conscients tout de même de son importance. "Nous avons une convergence des valeurs entre les jeunes et les plus âgés qui est tout à fait impressionnante. Le bonheur est intergénérationnel", constate le philosophe Pierre-Henri Tavoillot.

REGARDEZ les explications d’Anne Jeanblanc

Parmi les 77 % de Français qui vont célébrer l’arrivée de 2015, 32 % pensent le fêter en famille et 20 %, entre amis, essentiellement les plus jeunes (36 % des 18-24 ans contre 13 % des 65 ans et plus). "Le passage à la nouvelle année marque une rupture dans le temps qui est un élément essentiel de nos vies de fous modernes, d’une frénésie perpétuelle. Ces ruptures dans le temps sont indispensables", précise Pierre-Henri Tavoillot.




"Bonne Année" ! Et pourquoi "Bonne santé" ? by LePoint

Reste ensuite à présenter nos voeux à tous ceux que l’on aime. Selon ce sondage, 54 % des personnes interrogées le font de vive voix, 48 % par téléphone et 46 % par SMS, un moyen qu’affectionnent majoritairement les moins de 35 ans (71 %). Le recours aux réseaux sociaux pour envoyer un message ou une carte électronique n’est le fait que de 10 % des personnes interrogées, dont 19 % par les 18-24 ans. 
"Puisque souhaiter la nouvelle année est une tradition ancestrale, les Français utilisent avant tout des vecteurs traditionnels qui coexistent avec les nouveaux moyens de communication, comme les SMS - l’apanage des jeunes -, Internet ou encore les réseaux sociaux", observe Frédéric Dabi. Pour ses relations professionnelles, il faut évidemment toujours prendre sa plus belle plume.


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