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Francophonie : et si Michaëlle Jean était le choix de la France ?

dimanche 30 novembre 2014

François Hollande n’a pas tari d’éloges, jeudi, sur la Canadienne. Michaëlle Jean est candidate pour succéder à Abdou Diouf à la tête de l’OIF.

Par Véronique Fortes

Cinq candidats se disputent la succession du Sénégalais Abdou Diouf : il s’agit, outre Michaëlle Jean, de l’ancien président burundais Pierre Buyoya, de l’ex-Premier ministre mauricien Jean-Claude de Lestrac, de l’écrivain et actuel ambassadeur du Congo à Paris Henri Lopes, et de l’Équato-Guinéen Agustin Nze Nfumu.

Une femme très engagée

"Toutes les candidatures ont forcément des qualités, celle de Michaëlle Jean sont bien connues", a déclaré le président français lors d’un entretien aux télévisions France 24, TV5 Monde et à Radio France Internationale. "Au-delà du fait que c’est une femme, qu’elle a été elle-même très engagée dans un certain nombre de combats, qu’elle est d’origine haïtienne, il y a effectivement des réussites incontestables qui s’attachent à cette candidature", a-t-il poursuivi.

Ce que doit faire la France, c’est réunir

"Nous allons travailler à ce qu’il y ait une solution consensuelle, parce que je pense qu’il ne faut pas diviser, il ne faut surtout pas qu’il y ait d’un côté les candidats de l’Afrique et de l’autre les candidats qui ne seraient pas de l’Afrique", a ajouté M. Hollande. "L’Afrique, c’est le continent qui va compter le plus de locuteurs français et qui doit se sentir représenté. [...] Ce que doit faire la France, c’est réunir, et de toute manière, si le secrétaire général est africain, il y aura un administrateur général qui sera d’un autre continent, et inversement", a-t-il ajouté.


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