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Montpellier : deux nouveaux cas de chikungunya détectés

dimanche 2 novembre 2014

Depuis le début du mois d’octobre, ce sont sept personnes qui ont été contaminées dans le quartier de Las Sorbès, à Montpellier.

Deux nouveaux cas de chikungunya autochtone ont été découverts à Montpellier, a indiqué ce vendredi l’Agence régionale de santé (ARS) Languedoc-Roussillon. Depuis la mi-octobre, ce sont donc sept personnes qui ont été contaminées par cette maladie tropicale infectieuse dans la ville du sud. Les deux nouveaux cas, "guéris et en bonne santé", confirment cependant que le foyer ne concerne qu’un seul et même quartier de Montpellier, celui de Las Sorbès, toutes les personnes infectées y habitant ou y ayant séjourné.

Le cas précédent concernait une personne qui avait séjourné dans ce quartier de la ville. Les quatre premiers touchés étaient des adultes d’une même famille de Montpelliérains, âgés de 40 à 60 ans. L’ARS avait identifié un voisin de cette famille, revenant d’un pays touché par le chikungunya, sans souhaiter préciser lequel.

"Importé"

L’apparition de cas autochtones de chikungunya ou de dengue nécessite d’abord que le moustique s’infecte en piquant une personne revenant malade d’un pays ou d’une zone d’endémie. Le moustique devient alors infectant : à chaque piqûre, il transmettra le virus. Un cas est dit "importé" si le patient a séjourné en zone de circulation connue du virus dans les 15 jours précédant le début des symptômes.

Selon un bilan de l’institut de veille sanitaire (InVS) mi-octobre, il s’agissait des premiers cas autochtones de cette maladie en France métropolitaine cette saison. Le premier cas en France avait été détecté en 2010 dans le Var.


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