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Washington n’a pas prévenu Damas du déclenchement des frappes

mardi 23 septembre 2014

Le gouvernement américain précise qu’il n’a pas "coordonné" ses actions avec le régime syrien, qu’il avait uniquement averti de son intention d’agir.

Les États-Unis n’ont pas prévenu à l’avance le régime syrien des frappes aériennes sur des positions des djihadistes de l’État islamique, a indiqué mardi le département d’État américain. "Nous n’avons pas demandé la permission du régime. Nous n’avons pas coordonné nos actions avec le gouvernement syrien. Nous n’avons pas donné de notification à l’avance aux Syriens, ni donné d’indication sur le moment des frappes ni sur les cibles spécifiques", a déclaré la porte-parole du département d’État, Jennifer Psaki.

Elle a cependant précisé que depuis l’annonce le 10 septembre par le président américain Barack Obama d’étendre les frappes américaines d’Irak en Syrie, Washington avait informé "directement" Damas de son intention d’agir. "Nous avons informé directement le régime syrien par la voix de notre ambassadeur aux Nations unies (Samantha Power) qui en a informé le représentant permanent syrien à l’ONU", a précisé Jennifer Psaki. "Nous avons averti la Syrie de ne pas s’en prendre à un avion américain", a-t-elle souligné.

Les États-Unis, aidés d’alliés arabes, ont pour la première fois attaqué mardi en Syrie les djihadistes de l’organisation de l’EI. L’opération de la coalition a été menée au moyen d’avions de chasse, de drones, de bombardiers et de 47 missiles Tomahawk tirés des navires américains opérant dans les eaux internationales de la mer Rouge et du Golfe, selon le Pentagone. Cinq "nations partenaires" de la région - Jordanie, Bahreïn, Qatar, Arabie saoudite, Émirats arabes unis - "ont participé ou appuyé" ces frappes.


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