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Pour Bernadette Chirac, la présidence de l’UMP « porterait tort » à Sarkozy

vendredi 12 septembre 2014

LE SCAN POLITIQUE - L’épouse de l’ancien chef de l’Etat affirme n’avoir aucun doute sur le retour de Nicolas Sarkozy, ni sur sa victoire en 2017, mais lui déconseille de briguer la tête du parti. Elle refuse par ailleurs de commenter la parution de l’ouvrage de Valérie Trieiweiler.


Bernadette Chirac en est « persuadée » : Nicolas Sarkozy va gagner en 2017. Mais elle lui donne tout de même un petit conseil : « Je ne souhaite pas qu’il prenne la tête de l’UMP. Ça brouillera les idées de Français. Ça ne le grandira pas. Tout le monde sait qui il est, tout le monde sait ce qu’il veut faire de la France moderne », a commenté vendredi l’épouse de l’ex-président Jacques Chirac, en marge de la remise d’un prix pour la recherche sur Alzheimer à Nice.

« Un chef d’Etat a besoin de s’appuyer bien entendu sur un parti politique qui a des idées droites et qui pense à l’avenir. Mais ce sont deux métiers tout à fait différents. Je ne le souhaite pas, car cela lui portera tort », a-t-elle ajouté devant des journalistes.

« Je fais partie de ses soldats. Un général en chef a besoin de soldats, comme Bonaparte »

Bernadette Chirac

L’ex-première dame de France, qui rencontre régulièrement Nicolas Sarkozy, n’a aucun doute sur son retour. Elle précise néanmoins ne pas connaître ses intentions concernant la présidence de l’UMP. « Je fais partie de ses soldats. Un général en chef a besoin de soldats, comme Bonaparte » en avait besoin, a-t-elle renchéri sur Europe 1. Selon elle, « il y aura beaucoup » de ces soldats.

Son mari va « bien mieux »

Interrogée sur le livre de Valérie Trierweiler, Bernadette Chirac a refusé de le commenter... et de l’acheter. « C’est pas mon genre, ni de critiquer, ni de faire des commentaires sur le livre d’une femme qui je crois - parce que tout le monde me l’a dit en Corrèze - a beaucoup aidé, beaucoup suivi François Hollande, a fait beaucoup de visites domiciliaires », a souligné celle qui a « poussé » Jacques Chirac toute sa vie.

« Certainement qu’elle voulait être la première dame de France et elle a été très déçue de ce qui s’est passé, ça se comprend », a-t-elle ajouté. Elle a rappelé qu’elle était allée à l’Elysée à la demande de Valérie Trierweiler. « Nous avons discuté un peu plus d’une heure. Elle a fait venir son petit garçon, puisque François Hollande avait autorisé le dernier de ses enfants à habiter l’Elysée, ce qui pour elle était un équilibre. Le petit était très heureux dans ce grand jardin. C’est tout ce que je sais », se souvient Bernadette Chirac. « Il y a quelques conseils que je lui ai donnés. Il semblerait qu’ils n’ont pas été très fertiles », a-t-elle néanmoins ajouté.

Bernadette Chirac a par ailleurs affirmé sur Europe 1 que Jacques Chirac allait « bien, mieux que l’été dernier », avec « un bien meilleur appétit ». « Il va bien, mieux que l’été dernier, ce qui est une belle victoire, pour moi d’abord, parce que ça prouve que je l’ai entouré de soins vigilants et d’affection », a-t-elle déclaré, en livrant une petite anecdote : « Quand il n’est pas content de moi, de ce que je fais, de ce que je n’ai pas fait, comme il a une canne pour s’aider à marcher, eh bien il me donne un petit coup de canne ». Et de conclure : « Il a gardé son caractère, croyez-moi ».

(Avec AFP)


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