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Brésil : Aécio Neves, l’héritier

mercredi 22 octobre 2014

Il est en bras de chemise, au soleil, avec un sourire gourmand qui ne le quitte pas. Le candidat à l’élection présidentielle brésilienne, Aécio Neves, 54 ans, vient de s’offrir un bain de foule à Teresina, capitale de l’Etat du Piaui. Dans moins d’une heure, le chef de file du Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB, centre droit) s’envolera, ce mercredi 13 août, pour un long périple dans le Nordeste, acquis à la présidente sortante Dilma Rousseff, sa grande rivale du Parti des travailleurs (PT, gauche) et favorite des sondages.

Sénateur du Minas Gerais, petit-fils de Tancredo Neves, premier président de la République civile après la dictature militaire (1964-1985) – décédé dans un hôpital de Brasilia avant d’avoir pris ses fonctions –, il est là pour battre la campagne qui vient à peine de commencer. « Faire bouger les lignes », comme il dit, avec cet enthousiasme qui est sa marque.

Son téléphone portable indique 12 h 26 lorsqu’il reçoit un premier message qui lui annonce la nouvelle. L’avion du candidat du Parti socialiste brésilien (PSB), Eduardo Campos, vient de s’écraser près de Sao Paulo. D’abord, il n’y croit pas. Puis le téléphone ne cesse de sonner. Les deux hommes se connaissaient depuis plus vingt ans et, bien qu’adversaires politiques, entretenaient une amitié solide. Aécio Neves est sous le choc. Il annule son périple et décide de mettre le cap sur la ville.
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Le vol est tendu, quasi silencieux. L’histoire dira peut-être un jour s’il pensait à l’une des phrases qu’il ne cesse de répéter depuis des a...

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