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Basket - NBA : Kobe Bryant tire sa révérence avec panache

lundi 18 avril 2016

La dernière journée de saison régulière de la ligue nord-américaine a vu Kobe Bryant marquer 60 points et Golden State battre un nouveau record.

Par la rédaction du Point.fr

Cette nuit du 13 au 14 avril 2016 restera à jamais gravée dans les mémoires des fans de basketball. La NBA vient de tourner deux pages monumentales de son histoire tout en enregistrant un record qui marquera les générations à venir. Pendant que l’icône des années 2000 Kobe Bryant foulait pour la dernière fois les parquets, les Golden State Warriors décrochaient leur 73e victoire de la saison en battant les Memphis Grizzlies 125 à 104, effaçant par la même occasion le plus grand nombre de matchs remportés sur une saison par les Chicago Bulls de Michael Jordan 20 ans plus tôt (72).

Le monstre de la baie d’Oakland

Phénoménale. Il n’y a pas d’autres mots pour qualifier la saison réalisée par les Golden State Warriors. Championne NBA en titre, la franchise californienne a écrasé la concurrence tout au long de la saison régulière, s’offrant même le luxe de dépasser le record de victoire détenu jusque-là par les Chicago Bulls depuis 1996. Au-delà des 73 succès, soit un de plus que Michael Jordan et ses coéquipiers, les Warriors ont régné sans partage durant l’intégralité du championnat et sur l’ensemble des prétendants au titre. Un début de saison tonitruant avec 24 victoires consécutives soit un record absolu dans l’historie de la NBA, 39 victoires à domicile pour seulement deux défaites, 34 victoires pour 7 défaites en déplacement, 3 succès en 4 rencontres face aux Spurs de Tony Parker, 3 succès en 3 rencontres face au Thunder de Kevin Durant, 34 points d’écart infligés lors d’une victoire sur les Cleveland Cavaliers de LeBron James leurs adversaires des précédentes finales... La liste des exploits de Golden State est longue, très longue. Cette domination totale s’explique par un style de jeu atypique - où la notion des postes est totalement chamboulée -, qui porte ses fruits après s’être développée pendant quatre saisons. S’ajoutent à cela des joueurs à l’apogée de leur carrière à l’image de Stephen Curry, inarrêtable avec ses 30 points de moyenne et sa réussite insolente à 3 points (45%), mais aussi par des joueurs de l’ombre parmi les plus performants de la ligue nord-américaine à l’instar du très complet Draymond Green (14 points, 9,5 rebonds, 7,6 passes décisives).

Ciao l’artiste

L’autre grand évènement de cette nuit en NBA n’était autre que le dernier match de la carrière de Kobe Bryant. La star des Los Angeles Lakers avait annoncé dans une lettre ouverte sous forme de poème, au début de la saison, qu’il était temps pour lui de raccrocher les baskets. : "Mon coeur peut accepter les critiques, mon esprit peut gérer les efforts, mais mon corps sait qu’il est temps de dire au revoir (…) Cher basket, tu as donné un rêve aux couleurs des Lakers à un enfant de six ans, je t’aimerai toujours pour cela, mais je ne peux plus t’aimer aussi obsessivement encore longtemps." À 37 ans, l’arrière des Lakers, devenu l’un des basketteurs les plus célèbres de la planète au cours des années 2000, a connu une fin de carrière catastrophique minée par des blessures à répétition et une franchise en perdition. Kobe Bryant quitte définitivement les parquets de la plus belle des manières, en inscrivant 60 points et décrochant une victoire 101 à 96 face aux Utah Jazz. Il laisse derrière lui une immense empreinte sur le basketball moderne avec un palmarès de cinq titres de champion NBA (2000, 2001, 2002, 2009, 2010), un sacre de meilleur joueur de NBA, en 2007-2008, deux titres olympiques en 2008 et 2012, 17 participations au All Star Game, le match annuel opposant les meilleurs joueurs de NBA, ainsi qu’une collection de records statistiques et autres distinctions. Troisième meilleur marqueur de l’histoire de la ligue nord-américaine - derrière deux autres légendes, Kareem-Abdul-Jabbar et Karl Malone -, celui que l’on surnomme "le Black Mamba" affiche en 20 saisons des statistiques affolantes avec des moyennes de 25,4 points, 5,3 rebonds, 4,8 passes décisives par match.


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