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Coupe du Monde - BRE

Scolari : « Nous avons le potentiel »

vendredi 27 juin 2014

Le sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari a rappelé que l’équipe chilienne était plus forte qu’auparavant, mais a souligné que le Brésil avait « le potentiel pour passer ». Il a aussi rendu hommage à son joueur vedette Neymar.


« Luiz Felipe Scolari, comment voyez-vous le Chili ?

Depuis l’arrivée de Jorge Sampaoli, l’équipe est entrée dans une nouvelle dynamique. Les joueurs se sont parfaitement adaptés au schéma tactique. L’équipe joue si bien qu’elle est déjà un échelon au-dessus ce qu’elle était avant.

« On a un peu plus peur »
Etes vous nerveux ? Et les joueurs ?

Même si on a de l’expérience, il y a des choses qui te remuent. C’est normal, d’être mal à l’aise, d’avoir cette anxiété, surtout pour les matches à élimination directe. On ne peut pas commettre d’erreurs. On est un peu plus impliqué, on a un peu plus peur, on est un peu plus nerveux. Ce n’est pas parce qu’on est au Brésil. Ce qu’on fait en ce moment, c’est analyser le potentiel du Chili. C’est la loi : si tu ne gagnes pas, tu ne restes pas. On travaille dans la joie mais avec détermination. Notre adversaire aussi.

« Neymar ne joue pas pour être le meilleur, il joue pour le Brésil »

Ronaldo dit que Messi est meilleur. Qui est meilleur, Messi ou Neymar ?
Ronaldo a été un de nos plus grands joueurs et on doit respecter son opinion. Mon opinion est personnelle et je la donnerai dans dix ou quinze ans, pas aujourd’hui. Messi est un excellent joueur, un crack, un des meilleurs joueurs du monde. Où qu’il joue, en équipe nationale ou un match de quartier, tout va toujours tourner autour de lui. Le ballon passera par lui, c’est normal dans n’importe qu’elle équipe. Neymar est sur cette voie-là, mais je vais vous dire : Neymar ne joue pas pour être le meilleur du monde, il joue pour le Brésil. Ce qu’il veut c’est que le Brésil soit champion.

Le Brésil ne joue plus le beau football d’avant ?
Nous jouons avec une philosophie en rapport avec les joueurs que nous avons, en étant conscients que les joueurs peuvent discuter de cette philosophie. Regardez l’exemple de l’Atletico Madrid. C’est une équipe organisée, fermée, qui sait bien défendre mais sait aussi bien jouer le contre. Elle a été championne nationale et vice-championne d’Europe : on peut en tirer des enseignements pour les montrer à nos joueurs.

« On verra pendant le match... »
Comment allez vous jouer contre le Chili ?
On va presser et défendre. C’est tout. On va aligner une équipe en accord avec notre style de jeu, indépendamment de ce que le Chili va proposer. Que ça marche ou pas, on discutera pendant le match pour savoir comment nous adapter aux situations qui se présentent. »

AFP


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