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Pour Sarkozy, les participants à Nuit debout "n’ont rien dans le cerveau"

mardi 26 avril 2016

Lors d’un meeting à Nice, le président des Républicains s’en est pris au mouvement de protestation, dénonçant également le "laxisme" du gouvernement.
Par Le Point.fr

« Nous ne pouvons pas accepter que des gens qui n’ont rien dans le cerveau viennent sur la place de la République donner des leçons à la démocratie française. » C’est par ces mots que Nicolas Sarkozy a qualifié le mouvement Nuit debout, lors d’un meeting organisé à Nice mardi. Venu encourager le candidat des Républicains à l’approche d’une élection législative partielle, l’ancien président de la République a prononcé un discours autoritaire devant un public acquis à sa cause. Les syndicats, les étudiants, les sans-papiers et donc les militants de Nuit debout en ont pris pour leur grade.

Sur un ton offensif, il a égrainé et dénoncé plusieurs faits de l’actualité de ces derniers jours : « Nous ne pouvons plus accepter des syndicats qui se comportent comme des partis politiques. On ne peut plus accepter des mosquées où on vient défendre des idées qui sont le contraire de la République. On ne peut plus accepter une école où l’on ne respecte plus rien et où il n’y a plus d’autorité. On ne peut plus accepter que des lycéens manipulés puissent manifester contre une loi dans laquelle il n’ya rien. Nous ne pouvons pas accepter que des gens qui n’ont rien dans le cerveau viennent sur la place de la République donner des leçons à la démocratie française. Nous ne pouvons plus accepter que des étrangers en situation irrégulière puissent occuper des établissements publics et des églises. Nous ne pouvons plus accepter que l’on conteste l’idée que la France a des racines et a le droit à son identité », a-t-il lancé. Le tout, sous des applaudissements nourris.

Nuit debout rappelle ses « casseroles » à Sarkozy

Nicolas Sarkozy a également dénoncé le « laxisme » du gouvernement face aux groupes de « casseurs » qui gravitent autour des récentes manifestations. « Qu’est-ce que ce serait si ce n’était pas l’état d’urgence ? » s’est-il interrogé, en présence du maire de Nice Christian Estrosi.

En marge du meeting, quelques militants locaux de Nuit debout sont venus à la rencontre de Nicolas Sarkozy avec des ustensiles de cuisine censés rappeler les « casseroles » du président des Républicains. La provocation comme réponse à la provocation.


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