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Manuel Valls : "la France avance"

jeudi 28 août 2014

Le Premier ministre a déclaré jeudi devant les ambassadeurs qu’il "ne renoncerait à aucune mesure" qui puisse "améliorer l’emploi" et "stimuler la croissance".

Le Premier ministre Manuel Valls a prévenu jeudi soir qu’il "ne renoncerait à aucune mesure" qui puisse "améliorer l’emploi" et "stimuler la croissance", malgré "les oppositions".

"Il faut notamment, comme l’a annoncé récemment le président de la République, que la discussion entre partenaires sociaux avance sur la question des seuils d’effectif dans les entreprises. Dans un même esprit, la question du travail le dimanche doit être étudiée sereinement et sans tabou dès lors qu’elle peut créer de nouveaux emplois, dans le respect de la liberté laissée à chaque salarié", a-t-il déclaré devant la conférence des ambassadeurs à Paris.

"D’ici la fin du mois de septembre, un projet de loi sur la croissance et le pouvoir d’achat sera présenté", a-t-il confirmé. Ce texte devait initialement être écrit par Arnaud Montebourg et sera donc repris par son successeur à Bercy, Emmanuel Macron.

"La France avance"

"Nous devons aller vite et prendre des mesures fortes : ouverture des professions réglementées, fin des monopoles indus et des rentes de situation ; levée des verrous et des blocages notamment en matière de logements", a insisté le chef du gouvernement.

"Je mesure les oppositions que ces réformes suscitent mais je ne renoncerai à aucune mesure qui peut favoriser l’emploi, améliorer le pouvoir d’achat des Français, stimuler la croissance", a -t-il martelé en rappelant qu’à l’automne également, le Parlement débattrait "de la loi sur la transition énergétique", qui va "engager la France, pour les 25 ans à venir, dans un nouveau modèle énergétique combinant nos atouts, le nucléaire -dont la part sera ramenée à 50 %- et une nouvelle approche misant sur la sobriété et les énergies renouvelables".

"Vous le voyez", a lancé Manuel Valls aux ambassadeurs, "un mouvement a débuté" et "la France avance" et "ne renonce pas à mener les réformes". "La France respecte ses engagements (...). C’est essentiel vis-à-vis de nos partenaires européens".

"L’euro est surévalué"

Il a réaffirmé que Paris entendait "peser de tout son poids pour une politique européenne de croissance, pour que toutes les dispositions du pacte de stabilité puissent être mobilisées", soulignant de nouveau que "l’euro est surévalué", ce qui est "mauvais pour la croissance". Mais sa "conviction", "c’est que la France sera d’autant plus écoutée, influente, reconnue comme une grande puissance qu’elle aura su dépasser ses blocages, des blocages de toute nature qui, trop souvent, l’entravent".

Dans le cadre de l’action en faveur de l’attractivité de la France, le gouvernement, a-t-il dit, réunira "en octobre" le Conseil stratégique de l’attractivité de la France : "nous déciderons alors de nouvelles mesures fortes pour aider nos entreprises à exporter davantage et pour stabiliser un cadre fiscal et juridique propice aux investissements étrangers".


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