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Les 10 meilleures phrases des politiques de l’année 2015

mardi 29 décembre 2015

VIDÉOS. Bourdes, lapsus, erreurs... Le Point.fr dresse la liste des meilleures phrases de nos hommes politiques en 2015. Rires garantis.

Par Le Point.fr

Avant de découvrir les futurs lapsus et erreurs que nous réserveront les politiques pour 2016, Le Point.fr vous propose dix incontournables de cette année.

Nicolas Sarkozy, le 5 septembre, en meeting à La Baule :

"Il y a quelque chose que je suis très attaché, c’est que la France, de toute éternité, a toujours été du côté des opprimés et toujours été du côté des dictateurs, toujours été du côté de celui qui était jeté en prison car il croyait dans ses idées."

L’ancien président de la République nous a offert ce joli lapsus lors de son discours aux universités d’été des Républicains. Il évoquait alors le thème de l’identité française.

Myriam El Khomri, le 5 novembre, sur BFM TV :

"On peut renouveler un CDD trois fois."

La ministre du Travail était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin. Elle n’a pas réussi à donner le bon chiffre (2) quand ce dernier l’a interrogée sur le renouvellement possible d’un CDD. Une erreur fatale qui a déclenché une avalanche de protestations.

François Hollande, le 12 février, au Conseil européen, à Bruxelles :

"Il y a eu la confirmation de l’achat par l’Inde, non seulement de Rafale, 24, mais également d’une frégate... pardon (...), l’Égypte d’abord."

Après une nuit blanche à l’occasion du sommet de Minsk, en Ukraine, le président de la République, fatigué, a donné une conférence de presse "approximative" à Bruxelles, annonçant l’achat de Rafale par l’Inde, au lieu de l’Égypte.

Manuel Valls, le 11 juin, sur Réunion 1ère :

"La Réunion est une place majeure du Pacifique."

Le Premier ministre faisait la promotion de l’île de La Réunion, dans une interview. Tout allait bien jusqu’à ce qu’il la situe dans l’océan Pacifique... au lieu de l’océan Indien.

Nicolas Sarkozy (encore lui !), le 14 octobre, en meeting à Limoges :

"Je voudrais leur dire qu’on a reçu un coup de pied au derrière mais que ce n’est pas parce que vous voulez renverser la table que vous descendez de la voiture dont vous vous abstenez de choisir le chauffeur."

À l’occasion des élections régionales, le patron des Républicains est venu soutenir Virginie Calmels, la protégée d’Alain Juppé, candidate à la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Cette phrase, prononcée pendant le meeting, n’a toujours pas été décryptée à ce jour.

François Bayrou, le 16 septembre, sur France Info :

"J’essaye de montrer l’ennemi auquel nous sommes confrontés, et l’ennemi, c’est l’impuissance publique, le fait qu’on n’arrive à résoudre aucune question. Et en même temps de proposer des solutions concrètes pour qu’on sorte du blabla. Je viens d’essayer de le faire avec Les Républicains et la proposition de zones protégées... avec les réfugiés ! "

Le président du MoDem était l’invité de Jean-François Achilli. Questionné sur la crise migratoire, il a mélangé "migrants" et "républicains" dans sa proposition.

Emmanuel Macron, le 2 juin, à l’Assemblée nationale :

"Merci, Monsieur le débutant."

Le ministre de l’Économie a pris la parole en remerciant Claude Bartolone qui venait de lui céder le micro, comme le veut la tradition pour cette séance de questions au gouvernement. Il a alors mélangé "député" et "président", formant le mot "débutant".

Bernard Accoyer, le 27 janvier, à l’Assemblée nationale :

"C’est un peu court, comme chacun l’a reconnu, y compris le président de la République qui, parlant de votre texte, a dit que ce n’était pas la loi du siècle (la loi Macron). Or, Monsieur le Ministre, ce dont le pays aurait besoin, c’est justement d’une loi du sexe !"

En pleine séance de questions au gouvernement ayant pour thème la loi Macron, l’ancien président de l’Assemblée nationale a interpellé le ministre de l’Économie avec ce lapsus de taille.

Jean-Marie Le Guen, le 30 juillet, sur BFM TV : "Le PS ne travaille jamais pour rien... Surtout quand il travaille !"

Le secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement était l’invité d’Apolline de Malherbe. Il revenait sur l’adoption de propositions concernant le budget 2016 par le bureau national du Parti socialiste.

Alain Juppé, le 4 octobre, sur LCI :

"Sortons de ces catégories absurdes. C’est vrai que... c omment il s’appelle... Euh... Hollande !"

Confronté au Grand Jury, l’ancien Premier ministre est allé jusqu’à oublier le nom de l’actuel président de la République.

BONUS : Quand Jean Lassalle fait rire aux larmes l’Assemblée nationale. En plein examen de la loi Macron au Parlement, le député des Pyrénées-Atlantiques a raconté sa terrible expérience du permis de conduire.


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