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L’Argentine trouve le temps long

samedi 13 juin 2015

L’Argentine n’a plus gagné la Copa America depuis 1993 et n’envisage pas autre chose qu’une victoire finale au Chili cet été, alors que l’Albiceleste débute son tournoi samedi soir face au Paraguay (23h30). Avec, depuis l’arrivée de Gerardo Martino, un jeu résolument offensif qui profite notamment à Javier Pastore.

Depuis la prise de pouvoir de Gerardo "Tata" Martino à la tête de la sélection argentine après la finale perdue du Mondial 2014, la différence avec son prédécesseur, Alejandro Sabella, est flagrante. Oubliés les nombreux milieux défensifs, et abandonné le jeu défensif et prudent prôné par l’ancien coach d’Estudiantes. Place désormais aux milieux créateurs et à un jeu logiquement tourné vers l’avant, pour se servir au mieux de la pléthore de joueurs offensifs dont dispose l’ancien entraîneur du FC Barcelone (lors de la saison 2013-2014).

Symbole de ce changement de cap, Javier Pastore est désormais un élément quasiment incontournable de l’Albiceleste, alors que le milieu offensif du PSG ne faisait pas partie des 23 Argentins sélectionnés par Sabella pour partir au Brésil jouer la Coupe du monde. Buteur pour la première fois avec son pays lors d’un match amical début avril face à l’Equateur (2-1), "El Flaco" commence à se faire connaître au pays, lui qui est parti à 20 ans d’Hurucan pour la Sicile et Palerme sans avoir eu le temps de se faire un nom. "Je le vois devenir meilleur. Dernièrement, c’est un des joueurs qui m’a le plus surpris", a même récemment avoué "Tata" Martino.

Dans quelle organisation ?

"Patron footballistique du PSG" pour son sélectionneur, Pastore est celui qui doit faire bien jouer les nombreux attaquants argentins, dont la liste semble sans fin. Derrière l’inamovible star de l’Albiceleste, Lionel Messi, les Higuain, Agüero, Tevez, Lavezzi, Di Maria on encore Lamela prétendent tous à une place de titulaire. Un vrai casse-tête pour l’ancien coach du Barça, qui n’a pas encore arrêté sa réflexion sur son système de jeu. 4-2-3-1, 4-3-3 ou même 4-4-2 ? Martino hésite encore.

Cela dépendra principalement de la place occupée par Lionel Messi sur le pré. Repositionné avec succès sur l’aile droite de l’attaque catalane par Luis Enrique cette saison, le quadruple Ballon d’Or a réalisé un exercice exceptionnel en étant aussi dangereux que dans l’axe. Martino pourrait faire de même, afin de laisser le champ libre à ses compatriotes au centre du jeu. Premiers éléments de réponse samedi soir, face au surprenant finaliste de la dernière édition de la Copa America, le Paraguay (23h30, heure française).


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