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Election sous tension à la Fifa - EN DIRECT

vendredi 29 mai 2015

16:29 GMT - FIN DU VOTE POUR ELIRE LE PRESIDENT

15:50 GMT - RÈGLES DU VOTE ET PRONOSTICS :

- Pour être élu au premier tour, un candidat doit recueillir deux tiers des suffrages des membres présents.

- Pour le second tour et les éventuels tours suivants, la majorité simple, c’est à dire plus de 50% des suffrages, est suffisante.

Chacune des 209 fédérations a une voix.

Les pronostics sont les suivants :

L’UEFA, c’est-à-dire l’Europe (54 membres) est opposée à Blatter, à quelques exceptions près, comme la Russie.

Les USA, froissés par l’attribution du Mondial-2022 au Qatar, voteront eux Ali.

L’Afrique (54 voix) devrait rester fidèle à Blatter.

La Jordanie, pays natal du Prince Ali, est rattachée à l’Asie (46 voix). Mais cette Confédération ne l’a pas reconduit à son poste de vice-président asiatique de la Fifa pour le prochain mandat qui s’ouvrira demain.

La Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes), 35 voix, a été frappée de plein fouet par les affaires. Comment votera-t-elle ? Les autres contingents, Océanie (11 voix) et Amérique du Sud (10) pèsent moins.

15:13 GMT - Le vote pour élire le président de la Fifa, qui départagera Joseph Blatter, 79 ans, en poste depuis 1998, et son challenger le Prince Ali, 39 ans, un de ses vice-présidents, a débuté à Zurich vers 17h00 heure française. Cette élection se tient alors que la Fifa est frappée par un scandale de corruption planétaire. Le président est élu par le congrès de la Fifa (209 votants), pour une période de 4 ans. L’élection est organisée à bulletin secret.

15:13 GMT - Le président de la Confédération brésilienne de football (CBF), Marco Polo Del Nero, est arrivé au Brésil pour "clarifier" le scandale qui a éclaté au sein de la Fifa et l’arrestation de son N°2, José Maria Marin. "Ce qui s’est passé, avec cette arrestation, m’a fait revenir à Rio de Janeiro pour suivre les faits de près et donner tous les éclaircissements nécessaires", affirme M. Del Nero à la chaîne de TV SBT.

15:06 GMT - DÉBUT DU VOTE POUR ÉLIRE LE PRÉSIDENT DE LA FIFA

15:05 GMT - "La Fifa a besoin d’un leader fort, expérimenté", assure Joseph Blatter. "J’ai envie de rester avec vous", conclut avant le scrutin. Il a recueilli des applaudissements nourris.

15:02 GMT - "On me rend responsable de la tempête, je promets une Fifa forte", lance Joseph Blatter avant l’élection. "On me rend responsable de la tempête, oui, d’accord, j’accepte cette responsabilité" mais "je promets une Fifa forte, je veux remonter le chemin, arranger la situation de la Fifa, je veux une Fifa belle, robuste, sortie de la tempête", promet en français le Suisse de 79 ans, président en exercice depuis 1998.

14:53 GMT - BLATTER : "ON ME REND RESPONSABLE DE LA TEMPÊTE, JE PROMETS UNE FIFA FORTE"

14:52 GMT - "L’avenir passe par la transparence", lance dans son discours juste avant le vote le prince Ali Bin Hussein, rival de Blatter pour la présidence de la Fifa. "Les yeux du monde sont sur nous, nous devons envoyer un message à ceux qui nous regardent : "nous comprenons la fragilité de votre confiance". L’avenir passe par la transparence. Nous devons montrer que nous voulons regagner le respect du monde", explique le Jordanien de 39 ans, un des vice-présidents de la Fifa, en s’adressant aux 209 fédérations qui vont voter.

14:45 GMT - PRINCE ALI BIN AL HUSSEIN, RIVAL DE BLATTER : "L’AVENIR PASSE PAR LA TRANSPARENCE"

Derniers discours

14:15 GMT - Le légendaire Franz Beckenbauer estime que les scandales de corruption de la Fifa renvoient à un problème de "système", plutôt que "de personne", abondant ainsi dans le sens de Blatter. "Ce n’est pas la personne", a déclaré Beckenbauer au micro de Sky Sport News. "Theo Zwanziger (ancien président de la Fédération allemande) a dit un jour une phrase très juste : ’ce n’est pas la personne mais le système’". "Il y a 209 pays, 209 fédérations nationales" et "des irrégularités sont toujours possibles", a dit le président d’honneur du Bayern Munich. "Il faudrait avoir un système différent. Mais lequel ? Je n’en sais rien", a-t-il conclu.

14:12 GMT - Les présidents des fédérations de football de la Palestine, Jibril Rajoub, et d’Israël, Ofer Eini, se sont serré la main, après que le premier a retiré sa résolution qui demandait l’exclusion d’Israël de la Fifa. "Le football doit servir comme un pont vers la paix. Je veux que désormais que nous travaillions ensemble", a lancé M. Eini à la tribune de la Fifa, avant de traverser la salle pour aller serrer la main de M. Rajoub.

"J’ai décidé de retirer la demande de suspension", a déclaré M. Rajoub à la tribune du congrès. "Beaucoup de mes collègues, attachés à l’éthique et aux valeurs du jeu, m’ont dit combien il était pénible pour eux de voir la question de la suspension soulevée au sein de notre famille", a-t-il ajouté. La Palestine a proposé par contre la création d’une commission chargée de se pencher sur une série des problèmes comme celui de la liberté de mouvement des joueurs palestiniens et étrangers et la question des clubs des territoires palestiniens évoluant dans le championnat israélien.

14:07 GMT - POIGNÉE DE MAINS DES PRÉSIDENTS DES FÉDÉRATIONS ISRAÉLIENNE ET PALESTINIENNE

13:56 GMT - Le football, "ça ne peut pas être la corruption", lance Manuel Valls qui souhaite que les "différentes justices saisies" aillent au bout de leurs enquêtes. "Le foot, c’est le premier sport, c’est un sport populaire, le plus regardé sur la planète, (...) qui fait rêver. Et donc, c’est vrai dans d’autres domaines (...), tout le monde doit être exemplaire. Les joueurs bien sûr, dans leur comportement, mais aussi les dirigeants du football nationaux et internationaux", ajoute le Premier ministre en marge d’un déplacement à Marseille.

13:47 GMT - "Où sont mes avocats ?", lance Blatter, qui demande une précision sur les statuts pour un vote d’un point de règlement, faisant rire toute la salle.

13:43 GMT - Jibril Rajoub, président de la fédération de la Palestine, a fait une tape amicale à plusieurs membres du comité exécutif de la Fifa, dont Blatter, Valcke, Platini, Hayatou, après avoir annoncé qu’il retirait sa résolution contre Israël, rapporte Philippe Grelard, envoyé spécial de l’AFP.

13:37 GMT - "J’ai décidé de retirer la demande de suspension", déclare le président de la Fédération palestinienne de football, Djibril Rajoub. La Palestine souhaitait à l’origine une suspension de la fédération israélienne, coupable selon elle de complicité avec les agissements des autorités israéliennes liés à l’occupation des Territoires palestiniens.

13:30 GMT - LA PALESTINE RENONCE A SA DEMANDE DE SUSPENSION D’ISRAEL

13:29 GMT - L’office britannique de lutte contre la délinquance financière (SFO) dit qu’il examine des éléments en sa possession concernant les soupçons de corruption au sein de la Fifa. "Le SFO continue d’examiner activement le matériel en sa possession et a fait savoir qu’il se tient prêt à prêter main forte aux enquêtes criminelles internationales", déclare une porte-parole.

12:27 GMT - La chancelière allemande Angela Merkel n’appelle pas à la démission de M. Blatter mais souhaite que "la corruption soit stoppée, que la transparence soit rétablie". "C’est absolument nécessaire pour ce formidable jeu qu’est le football, il faut en finir avec cette page sombre, c’est urgent. C’est, je pense, ce que souhaitent les supporteurs, ces milliards de personnes à travers le monde", ajoute-t-elle depuis Dresde.

12:23 GMT - Autre enjeu du moment : le comité exécutif de la Fifa doit déterminer demain le nombre de pays qualifiés par confédération pour les Mondiaux 2018 en Russie et 2022 au Qatar, pour lesquels l’Europe et l’Amérique du Sud craignent de perdre une place. Le patron de l’UEFA, Michel Platini, avait déjà sous-entendu que Joseph Blatter se servait de cette sélection comme d’un moyen de pression pour faciliter sa réélection. "Pour les places par confédération pour le Mondial, Blatter organisera un comité exécutif après le Congrès, il joue avec ça", avait grincé Platini avant même qu’éclate la tempête judiciaire sur la Fifa.

11:51 GMT - L’alerte à la bombe fait suite à un "appel anonyme", confirme le secrétaire général de l’organisation Jérôme Valcke.

"Nous avons évalué les risques et décidé avec les autorités locales de fouiller la salle du congrès pendant la pause déjeuner. Rien n’a été trouvé et le congrès peut reprendre", ajoute M. Valcke.

Appel à la démission

11:48 GMT - Le Premier ministre britannique David Cameron estime que Blatter "doit démissionner". "A mon avis, il devrait partir", déclare M. Cameron. "Vous ne pouvez pas avoir des accusations de corruption à ce niveau et à cette échelle dans cette organisation et prétendre que la personne qui la conduit en ce moment est la bonne personne pour la faire avancer", ajoute-t-il, depuis Berlin, lors d’une conférence de presse commune avec la chancelière allemande Angela Merkel.

11:37 GMT - Il s’agit du deuxième incident de la journée après l’évacuation de deux manifestantes brandissant un drapeau de la Palestine et appelant à exclure Israël, qui avaient réussi à s’introduire dans la salle où se déroule le congrès.

11:35 GMT - Les membres du Congrès de la Fifa sont appelés à regagner leurs places. Peu à peu les rangs se remplissent.

11:24 GMT - La police de Zurich confirme avoir reçu une menace contre le congrès de la Fifa.

Les congressites étaient pour la plupart en train de déjeuner au moment de l’évacuation de l’auditorium, rapporte le journaliste de l’AFP Ryland James.

11:14 GMT - ALERTE A LA BOMBE AU CONGRES DE LA FIFA

10:32 GMT - Le Qatar assure dans un communiqué avoir respecté les "plus hauts standards éthiques" pour obtenir l’organisation du Mondial-2022 de football.

"Nous tenons à rappeler que nous avons entièrement respecté les enquêtes ouvertes sur le processus d’appel d’offres 2018/2022 et nous allons continuer de le faire", précise le comité organisateur qatari dans la première déclaration officielle de l’émirat depuis le début du scandale qui frappe la Fifa.

10:06 GMT - Pour Blatter, le climat n’en "serait pas là" si les Coupes du monde 2018 et 2022 avaient été attribuées à d’autres pays que la Russie et le Qatar, sous-entendant que ces nominations ont provoqué la colère de l’Angleterre, candidate déçue de 2018, et des Etats-Unis, frustrés de ne pas avoir été retenus pour 2022.

10:03 GMT - Avant l’élection, le congrès doit se prononcer sur une résolution déposée par la Palestine demandant de suspendre la Fédération israélienne, coupable selon elle de complicité avec les agissements des autorités israéliennes liés à l’occupation des Territoires palestiniens. Les trois quarts des votants sont requis pour que la résolution soit adoptée.

09:58 GMT - Un responsable philippin de la Fifa poursuivi dans son pays pour corruption a été empêché par la justice philippine de se rendre en Suisse.

Monico Puentevella est en liberté sous contrôle judiciaire après avoir été inculpé en 2013 pour détournement de fonds publics alors qu’il était parlementaire.

09:51 GMT - 1,5 milliard de dollars : c’est le montant des réserves de la Fifa, selon son vice-président Issa Hayatou.

La fédération internationale du foot a enregistré un bénéfice de 338 millions de dollars sur la période 2011/2014 pour un chiffre d’affaires de 5,7 milliards USD, selon des chiffres annoncés en mars.

"Le cycle 2011/2014 s’est achevé sur un succès non seulement sportif avec le Mondial au Brésil mais aussi financier", précise Issa Hayatou.

09:48 GMT - L’ancien président sud-africain Thabo Mbeki rejette dans un communiqué les allégations de versement de pot de vin pour l’attribution du Mondial-2010 à l’Afrique du Sud.

"Je ne suis pas au courant que des personnes aient sollicité un pot de vin du gouvernement de notre pays pour attribuer la Coupe du Monde" déclare-t-il, ajoutant que "l’argent public n’a jamais été utilisé pour payer un pot de vin".

"Serrons les rangs"

09:46 GMT - Si l’on fait exception de deux manifestantes, brandissant un drapeau de la Palestine et appelant à exclure Israël, qui ont réussi à s’introduire dans la salle du congrès avant d’être évacuées, le discours de Blatter n’a pas suscité d’hostilité marquée. A noter quand même que Michel Platini, qui souhaite ardemment le départ du Suisse, semblait s’ennuyer beaucoup.

09:29 GMT - Les pronostics du vote sont les suivants :

Chacune des 209 fédérations a une voix.

L’UEFA, c’est-à-dire l’Europe (54 membres) est opposée à Blatter, à quelques exceptions près, comme la Russie, qui considère que l’action judiciaire pilotée depuis les Etats-Unis est une man ?uvre pour empêcher la tenue du Mondial-2018 sur son sol.

Les USA, froissés par l’attribution du Mondial-2022 au Qatar, voteront eux Ali.

L’Afrique (54 voix) devrait rester fidèle à Blatter, considéré comme l’artisan de la première Coupe du monde organisée sur le continent en 2010.

La Jordanie, pays natal du Prince Ali, est rattachée à l’Asie (46 voix). Mais cette Confédération ne l’a pas reconduit à son poste de vice-président asiatique de la Fifa pour le prochain mandat qui s’ouvrira demain.

La Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes), 35 voix, a été frappée de plein fouet par les affaires, puisque son président (désormais ex-président) Jeffrey Webb fait partie des personnes arrêtées à Zurich. Comment votera-t-elle ? Les autres contingents, Océanie (11 voix) et Amérique du Sud (10) pèsent moins.

09:27 GMT - Blatter, entré à la Fifa en 1975 comme directeur technique, devenu secrétaire général de 1981 à son accession à la présidence, s’est posé en victime de la corruption, soulignant que les actions des suspects arrêtés "jettent la honte et l’humiliation sur le football et demandent des actions et du changement".

09:27 GMT - Ali peut-il renverser Blatter ? C’est la question que tout le monde se pose. Michel Platini qui a demandé en vain au dirigeant suisse en exercice depuis 1998 de démissionner, veut y croire : "Avant les événements de cette semaine, peut-être pas, mais maintenant avec ce qui s’est passé, je pense que Blatter peut être battu".

09:20 GMT - "Commençons tout de suite à réparer les dégâts", poursuit Blatter. Le Suisse, qui a déjà surmonté de graves crises, en 2002 et 2011, en étant finalement réélu, use ensuite de sa célèbre métaphore marine en appelant les 209 fédérations composant la Fifa à le rejoindre pour que "le bateau ne tangue plus, et avance tranquillement".

09:05 GMT - "Les fautifs, s’ils sont reconnus coupables, ce sont des individus, pas l’ensemble de l’organisation", lance Blatter, lors du congrès électif de la Fifa. "Les évènements de cette semaine ont jeté une ombre. Essayons d’enlever cette ombre, on ne peut pas admettre que la réputation de la Fifa soit traînée dans la boue", a ajoute "Sepp", président depuis 1998, avant de conclure : "serrons les rangs pour aller de l’avant".

08:58 GMT - EN DIRECT - Joseph Blatter , 79 ans, brigue un 5e mandat à la tête de la Fifa, organisation qui régit le foot mondial, persuadé qu’il est le seul à pouvoir faire le ménage au sein de l’institution secouée par un scandale planétaire de corruption.

Attaqué de toutes parts, le Suisse de 79 ans, dont le président de l’UEFA Michel Platini a demandé hier la démission va affronter le prince jordanien Ali bin Al Hussein , 39 ans, un de ses vice-présidents, qui se présente comme l’homme du changement.

Mercredi, deux procédures judiciaires distinctes diligentées par les justices américaine et suisse, pour corruption présumée à grande échelle, ont abouti à l’arrestation à Zurich de sept élus de l’instance dans un hôtel de luxe, inculpations en rafales et perquisitions de son siège.


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