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Ecrans : les effets pervers d’une fascination

lundi 27 octobre 2014

L’affirmation est surprenante : Steve Jobs (1955-2011) limitait le temps passé devant les écrans pour ses enfants, révèle un article paru dans le New York Times le 10 septembre. Le journaliste Nick Bilton, qui avait recueilli en 2010 cette confidence du patron d’Apple, a voulu en savoir plus. Il a donc interrogé d’autres dirigeants de la Silicon Valley, et appris qu’ils font de même. Tous disent être attentifs, ne pas autoriser les écrans dans la chambre de leurs rejetons et, pour certains, ne pas leur donner de smartphone avant l’âge de 14 ans.

L’information a de quoi étonner, tant les écrans font désormais partie de l’environnement. Aux Etats-Unis, les 8-18 ans passent en moyenne 7 heures 40 par jour devant un écran, soit plus que le temps scolaire. En France, cette même tranche d’âge passe en moyenne 4 heures 30 par jour devant des tablettes, smartphones ou autres consoles. Et la télévision reste omniprésente dans les foyers français : seuls 1 % des 12-25 ans n’en ont pas à domicile.

Depuis la généralisation du petit écran, la question de son impact sur la santé ­physique et mentale des enfants et adolescents est posée. Ses effets sont très documentés, mettant en évidence une réduction de l’espérance de vie, des effets sur l’obésité, le diabète de type 2 et les affections cardio-vasculaires, comme déjà évoqué dans nos colonnes (supplément « Science & techno » du 8 octobre 2011). Avec la multiplication des écrans de tous types, il n’est que plus ­légitime de s’interroger sur les traces physiologiques et psychiques que ces usages peuve...

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