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Des acteurs politiques veulent éviter une crise post électorale

jeudi 13 août 2015

Entre la validation complète ou l’annulation du scrutin plusieurs acteurs politiques préconisent des solutions médianes afin d’éviter une crise post électorale.

Le secrétaire général de Lapeh, l’ex sénateur Anacacis Jean Hector, prône l’organisation d’un deuxième tour pour tous les candidats arrivés dans les premières places. On ne peut annuler le scrutin, dit-il rappelant que 38 millions de dollars avaient été décaissés principalement par la communauté internationale. Nous ne pouvons gaspiller ce montant parce qu’il ne nous appartenait pas s’indigne t-il.

M. Jean Hector juge qu’un candidat élu au premier tour ne bénéficierait pas d’une véritable légitimité en raison de la faible participation des électeurs.

De son coté le candidat à la présidence de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Sauveur Pierre Etienne, réclame l’exclusion des partis politiques impliqués dans les fraudes et les violences électorales. Ils accusent le PHTK, Bouclier et AAA d’avoir organisé des violences ayant couté la vie à des électeurs durant la journée électorale. Le CEP doit appliquer le décret électoral, martèle le professeur Etienne mettant en garde contre toute tolérance à l’égard du parti au pouvoir.

Selon M. Etienne le non respect du décret électoral peut provoquer une grave crise post électorale et un climat de chaos.

Il se dit opposé à la formation d’une commission d’évaluation du scrutin préconisée par d’autres partis de l’Opposition dont Renmen Haïti.

D’autres acteurs politiques dont Mirlande Manigat du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Maryse Narcisse de Fanmi Lavalas et Rosemond Pradel de Fusion avaient réclamé l’annulation du scrutin du 9 août 2015.

LLM / radio Métropole Haïti


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