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Coupe du monde - Qui l’eût cru ? Le Costa Rica émerge le premier du groupe de la mort et enterre l’Angleterre

vendredi 20 juin 2014

Le Costa Rica a créé la surprise en battant l’Italie (1-0), vendredi à Recife. Les Ticos sont qualifiées pour les huitièmes de finale et éliminent l’Angleterre. La Squadra Azzurra et l’Uruguay se disputeront leur dernier billet.

Deux matches, deux victoires et une qualification pour les huitièmes de finale. Le début de Coupe du monde du Costa Rica est synonyme de perfection. Après avoir battu l’Uruguay (3-1), demi-finaliste en 2010, le pays d’Amérique centrale s’est offert le champion du monde 2006, l’Italie (0-1), sur la pelouse de Recife. La tête victorieuse de Ruiz (44e) offre aux Ticos le deuxième huitième de finale de leur histoire, après celui de 1990. L’Italie jouera contre l’Uruguay la finale du groupe D lors de la dernière journée programmée le 24 juin. L’Angleterre, avec zéro point, peut déjà faire ses valises. Elle fera office de sparring-partner pour des Costariciens plus étonnants que jamais lors du troisième match, mardi à 18 heures.

L’Italie le savait, le Costa Rica est la première surprise de cette Coupe du monde. Mais la Squadra Azzura n’est jamais parvenue à se sortir du piège tendu par les hommes de Jorge Luis Pinto. Pendant une demi-heure, Buffon et consort ont joué sans inspiration. Puis Pirlo a offert un de ses ballons dont il a le secret à Balotelli. Le contrôle de la star italienne était parfait mais sa tentative de lob a échoué loin du cadre de Navas (31e). Une action lumineuse, la première occasion italienne, suivie deux minutes plus tard d’une frappe dévastatrice du même Balotelli. L’Italie semblait alors rentrer dans son match. Erreur. Elle venait de laisser passer sa chance.
Le Costa Rica était promis à la dernière place

Le Costa Rica n’a pas laissé filer la sienne. Après des tentatives de Bolanos (2e, 36e), de Borges sur corner (6e), la tête de Ruiz a fini par tromper la vigilance de Buffon. Sur un centre de Diaz venu de la gauche, le capitaine des Ticos a placé sa tête qui a heurté la barre transversale et a franchi la ligne de but. Les changements tactiques opérés par Prandelli dès le retour des vestiaires n’ont rien changé et seul Pirlo a réussi à faire trembler le cœur des supporters du Costa Rica sur un amour de coup-franc. Mais Navas, solide, a conservé le résultat pour les siens.

En toute fin de match, Bolenas, encore lui, a cru doublé la mise, mais sa frappe enroulée n’a fait que frôler la lucarne de Buffon. Le Costa Rica était promis à la dernière place dans ce groupe ("de la mort") composé de trois anciens champions du monde. Il est finalement, et à la surprise générale, le premier qualifié pour les huitièmes.


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