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Coupe du monde - Contre l’Angleterre, l’Italie a toujours le dernier mot

samedi 14 juin 2014

Dans la moiteur de Manaus, l’Italie a remporté le choc face à l’Angleterre (2-1). Comme toujours lors des grandes compétitions. Grâce à Mario Balotelli, la Squadra Azzurra partage ainsi la tête du groupe D avec le Costa Rica.

Les Anglais vont finir par penser que l’Italie représente une réelle bête noire. Comme lors de leur unique confrontation en Coupe du monde en 1990, les Italiens se sont imposés (2-1) samedi soir à Manaus. Dans les grandes compétitions, avec les Euros 1980 et 2012 en plus, les Three Lions ont toujours connu une issue négative face à la Squadra Azzurra. Ils ont pourtant affiché un visage séduisant, avec une équipe offensive. Mais malgré le but de Daniel Sturridge (37e), les joueurs de Cesare Prandelli ont réussi à prendre le dessus grâce à Claudio Marchisio (35e) et Mario Balotelli (50e). Ils sont en tête du groupe D en compagnie du Costa Rica, prenant trois points d’avance sur leur adversaire du soir et l’Uruguay.
Des occasions à la pelle

L’état de la pelouse pouvait laisser augurer d’un match fermé et peu plaisant. Cela a été tout le contraire. Avec quatre attaquants alignés d’entrée, les Anglais ont inquiété Salvatore Sirigu, remplaçant d’un Gianluigi Buffon blessé. Le Parisien a dû s’interposer à de multiples reprises (5e, 49e, 64e et 77e) et a été tout heureux de voir le ballon passer à côté sur des tentatives de Raheem Sterling (4e) et Wayne Rooney (62e). Andrea Barzagli a également bien failli marquer contre son camp en enlevant in extremis le ballon à Daniel Sturridge sur un centre de Danny Welbeck (24e). Ce n’est qu’en réaction à l’ouverture du score Claudio Marchisio après une feinte de corps d’Andrea Pirlo sur un corner (35e) que Daniel Sturridge a trouvé la faille sur un centre de Wayne Rooney (37e).
Dans un style différent, avec une plus grande conservation de balle (55%) et des redoublements de passes, les Italiens ont eux aussi pu exprimer leur potentiel offensif, même si Mario Balotelli a évolué seul devant. Le Milanais a manqué une première tête dans la surface à la 33e minute, a vu un subtile lob être sorti sur la ligne par Phil Jagielka (45e+2), mais a fait mouche sur un centre parfait d’Antonio Candreva (50e). L’Italie n’a pas non plus eu le maximum de réussite. Le milieu de la Lazio a trouvé le poteau juste avant la pause, alors qu’Andrea Pirlo a frappé la barre sur un coup franc direct dans les arrêts de jeu du match. Mais les Transalpins ont bien géré une dernière demi-heure moins enlevée avec deux équipes fatiguées. Ils sont idéalement placés dans ce qui est présenté comme le groupe de la mort.


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