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A la Une : le phénomène Donald Trump

mercredi 22 juillet 2015

C’est l’enfant terrible des républicains et il caracole en tête dans les sondages : d’après le Washington Post, 24 % des sympathisants déclarent vouloir voter pour Donald Trump. Ils étaient seulement 4 % en mai dernier. Qui sont les électeurs de ce milliardaire excentrique ? D’après le Washington Post, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas les plus conservateurs. Ceux qui le soutiennent sont des personnes plutôt jeunes et en général peu diplômées. Mais faut-il avoir peur d’un président Donald Trump ? C’est la question que pose le Washington Post et la réponse est : non ! Le succès de Donald Trump est un phénomène médiatique, écrit le journal. Sa popularité va chuter, surtout après ses récentes déclarations sur le sénateur John McCain (auquel il conteste le statut de héros de guerre). Après tout, conclut le Washington Post, 54 % des républicains estiment que Donald Trump ne représente pas leurs valeurs.

Et le journal de citer l’analyse d’un observateur conservateur : « Trump qui semble toujours être en colère est l’expression d’une peur profonde qui guette l’électorat républicain. Cet électorat pense que leur pays est dans un sale état et que par conséquent il n’y a rien de mal à défendre les libertés avec une bonne dose d’extrémisme ». Et tout cas, face au tonitruant milliardaire, les 15 autres candidats conservateurs ont du mal à se faire entendre. « Ils aimeraient bien parler de leurs idées pour l’Amérique », écrit le site Politico. « Mais les médias ne veulent parler que d’une chose : de Donald Trump ».

Dilma Roussef au plus bas dans les sondages

7,7 % d’opinion favorable pour la présidente brésilienne six mois après sa réélection (selon une enquête commandée par l’Union nationale des transporteurs, une organisation proche du patronat). Le gouvernement du parti des travailleurs enregistre le taux de popularité le plus bas depuis 1999, constate O Estadao. A l’époque, le président social-démocrate Fernando Henrique Cardoso venait lui aussi d’entamer son second mandat. L’impopularité de Dilma Roussef est telle que 60 % des personnes interrogées soutiennent une procédure de destitution contre la présidente, une initiative lancée – pour l’instant sans succès – par certains députés de l’opposition. Selon Carta Capital, les sondés évoquent deux raisons qui justifient à leurs yeux une telle procédure : le scandale de corruption Petrobras et les irrégularités dans les comptes de la campagne présidentielle de Dilma Roussef.

Les négociations de paix en Colombie vues du Canada.

Selon un éditorial du journal Le Devoir, après presque trois ans de pourparlers à La Havane, il y a de quoi être optimiste. « Les FARC observent depuis dimanche un nouveau cessez-le-feu unilatéral, auquel le gouvernement agrée en s’engageant pour la première fois à freiner ses opérations militaires. Ce signal de réciprocité ouvre la voie à la perspective inédite d’un accord de trêve bilatérale. À défaut d’une percée, parlons d’un petit pas en avant », écrit le quotidien canadien, estimant que « l’arrivée à la présidence en 2010 de Juan Manuel Santos, réélu l’année dernière, a bonifié les chances de paix ».

D’après Le Devoir, « tout reste à faire en ce qui concerne l’application concrète d’un éventuel accord de paix, dans un contexte où l’oligarchie rurale, portée par l’ex-président Uribe, conserve un énorme pouvoir de nuisance. Reste qu’il y a longtemps qu’une entente n’a pas paru aussi envisageable », conclut le journal.

Crises multiples en Haïti

En matière de crises, « Haïti a le choix de l’embarras », c’est le titre de l’éditorial du Nouvelliste. Il y a d’abord une « crise électorale avec un président en campagne sur le char de l’Etat, un parti au pouvoir qui veut y rester et cent partis sans pouvoir qui veulent y accéder ». Il y a, poursuit Le Nouvelliste, « une crise migratoire, inventée de toutes pièces, mais cimentée par des haines tenaces ».

Et puis il y a la crise économique qui « nous visite trop souvent », écrit Frantz Duval. Avant de conclure : « Haïti aux mains vides n’est pas Marie pleine de grâce, mais pleine de crises. A l’affût, comme dans une nouvelle version de la fable Le corbeau et le renard, la communauté internationale se pourlèche les babines dans l’attente de notre chute prochaine. Gardez la tête froide ».


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