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Le Portugal pour les Nuls

vendredi 1er juillet 2016

On attendait Cristiano Ronaldo. Renato Sanches est apparu. Le Portugal est en demi-finale. Sans convaincre.

Comment être en demi-finale sans gagner un match durant le temps réglementaire ? Comment accéder au dernier carré quand sa star passe à travers, manque les occasions, joue les divas mais perd sa voix ? Cristiano Ronaldo a tiré pour la centième fois un coup-franc dans le mur adverse. Un jour, avec le maillot de l’équipe nationale, le ballon rentrera dans le but. Sans doute. CR7 est transparent comme la nuisette de ma fiancée.

Le Portugal affrontera le Pays de Galles ou la Belgique mercredi prochain à Lyon et il est peu de dire que les Lusitaniens n’ont pas convaincu. Mais peu importe puisque l’air du temps ne retient que le résultat, que le beau jeu est un souvenir pour quinquagénaires et que seule la victoire est belle. Et puis, soyons justes, le Portugal possède Renato Sanches, un garçon qui remet à la mode les dreadlocks, qui est peut-être le meilleur joueur de cet Euro et qui à 18 ans, 10 mois et 14 jours, nait au monde du football durant ce tournoi. A gauche dans l’axe ou à droite, ce garçon fait oublier les absences de CR7 et vérifie qu’aux âmes bien nées, la valeur d’un footballeur n’attend pas le nombre des années. Renato Sanches brûle les étapes depuis l’automne dernier où il jouait avec la réserve de Benfica. Il sera avec le Bayern Munich à la rentrée après avoir inscrit son nom sur le livre des records de la sélection : il est le plus jeune Portugais à disputer un Euro ou une Coupe du monde.

A part ça, RAS. Je me suis ennuyé mais l’Euro 2016 est comme ça : inégal et aléatoire. Ce soir Gareth Bale croise Eden Hazard à Lille. A quelle sauce serons-nous mangés ? Le pire n’est jamais certain.

Pascal


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